Films

Nous vous proposons sur cette page un listing des films que l'on a pu visionner. Pour chaque titre nous vous donnerons un rapide topo sur le film accompagné de nos propres avis, ainsi que d'une galerie de captures faits par nos soins.

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 13 Fantômes

Histoire : Cyrus Kriticos, un riche collectionneur, dépêche une équipe dans une casse automobile afin de capturer un fantôme particulièrement violent. Malgré une équipe préparée et le concours d'un médium, l'opération est un véritable carnage au cours duquel Cyrus perd la vie.
La succession de l'homme se met alors en marche et s'adresse à son neveu et sa famille, ses seuls héritiers. Le point central de son testament s'avère être la clef d'une demeure vraiment particulière et unique au monde, isolée de tout, un véritable chef d'oeuvre architecturale ... dotée d'un mécanisme complexe ... et mortel.

Jezekiel



Le film n'a connu que très peu de succès à sa sortie et peu le connaissent ... pourtant il n'est pas plus mauvais que nombre d'autres que j'ai pu voir et qui pourtant ont eu une certainte notoriété.
Bref, 13 Fantômes est un sympathique petit film sans grande prétention mais efficace. La maison, lieu de quasiment tout le film, est un véritable personnage qui vit et évolue au fil du film. Une véritable réussite à l'écran.
Chacun des fantômes a également été travaillé pour bénéficier d'un design et d'une identité qui lui sont propres. Le background les concernant, et tout ce qui leur est rattaché, est assez recherché.
Seul bémol, certains acteurs ne font pas une prestation exemplaire, soit en faisant des tonnes, soit n'en faisant pas assez.

Jezekiel



Cyrus Kriticos - F. Murray Abraham
Arthur Kriticos - Tony Shalhoub
Kathy Kriticos - Shannon Elizabeth
Kalina - Embeth Davidtz
le Marteau, le 10ème fantôme

 2012

Histoire : Jackson Curtis, Chauffeur de maître, romancier à ses temps perdus et divorcé, vient prendre ses enfants pour faire du camping le temps d'un week-end au Parc de Yellowstone. Passant par-dessus une clôture gouvernementale qui n'était pas là la dernière fois qu'il était venu, lui et ses enfants se retrouvent face à des militaires et nombre de scientifiques procédant à différents relevés. Raccompagnés hors du périmètre de sécurité, Jackson fera la connaissance d'un original tenant une radio amateur et promettant une apocalypse future.
Cette apocalypse ne se fera pas attendre lorsque les plaques tectoniques de la Terre entière se metteront à bouger et à dévaster les villes comme nous les connaissons. Jackson mettra alors tout en oeuvre pour amener sa famille à bord d'un des vaisseaux dont lui a parlé l'illuminé qui ne s'était pas trompé jusque-là.

Jezekiel



Qu'on soit bien clair, ce film surfe outrageusement sur la fin du calendrier maya ... mais ce n'est que pour mieux nous offrir un film tout simplement spectaculaire !
Les effets spéciaux, lors des différentes phases de destruction, sont a couper le souffle. Les réalisateurs ont eu un vrai souci du détail pour lequel le film doit être revu plusieurs fois pour tout bien apercevoir dans le chaos de la destruction.
Chose peu commune dans ce genre de films, on suit le périple de deux héros principaux dans des conditions diamétralement opposées dans de telles circonstances.
Enfin je dirais que pour tout amateur de films catastrophes, 2012 est un must have !

Jezekiel



Surfant sur la croyance populaire du moment et la mode des films catastrophe qui a connu un certain regain ces dernières années, 2012 en est certainement l'Everest du genre. Les scènes de destruction de dame nature sont toutes simplement époustouflantes. Que cela soit la destruction de Los Angeles ou de Las Vegas ainsi que les immenses tsunamis et l'éruption du volcan, le spectacle est assuré et effrayant.
Signalons toutefois à la décharge du film quelques répétitions sur certaines situations (fuir en voiture, en avion ...) ainsi que les sempiternels clichés du genre (le bon père de famille, la famille décomposée qui se reforme dans le chaos ...) et la psychologie des personnages un peu limité, pour lesquelles je n'ai pas énormément d'empathie.
Niveau acteurs, mention spéciale pour ma part à l'halluciné Woody Harrelson et son personnage d'allumé complet.
Bref, même si votre serviteur à une petite préférence pour "Le jour d'après" du même réalisateur, 2012 remplit toutes ses promesses. Celle d'un spectacle divertissant à souhait comme Hollywood sait nous les proposer.

Clad



Avant toute chose, je me dois de préciser que je ne suis pas du tout fan des films catastrophe, et que celà se ressent sur mon opinion. Cependant, vu tout le foin que l'on fait sur la fin du calendrier maya, il paraissait évident que ça déboucherait sur un film.
Du côté de l'histoire, le déroulement est assez classique pour ce genre de film, avec une course contre la montre, et même quelques twists scénaristiques (je pense notamment à la vérité sur les vaisseaux). On peut noter que ce film possède pluieurs éléments symboliques, à commencer par le nom du fils de Jackson Curtis, qui n'a certainement pas été choisi au hasard.
Concernant les personnages, je n'ai pas été emballé, entre le classique père divorcé et l'enfoiré de riche qu'on voit venir à des kilomètres, mon coeur ne balance pas du tout !
Mais le point fort du film est les effets spéciaux. Et là ils n'ont pas lésiné, et on en a pour nos yeux et notre argent, tellement c'est spectaculaire.
Pour conclure, je dirais que ce film est pour les amateurs de films catastrophes et/ou de blockbuster. Pour les autres, je vous conseille de passer votre chemin car il y a peu de chances pour que vous appréciez vraiment 2012.

Shion



Jackson Curtis et sa famille
Pr. Adrian Huxley
l'une des scènes les plus stressantes ...
... et spectaculaires
l'un des vaisseaux

 Alien Vs. Predator

Histoire : Lorsqu'un mystérieux pic de chaleur est détecté en pleine banquise de l'Antarctique, le sang de Charles Bishop Weyland ne fait qu'un tour et décide derechef d'organiser une expédition scientifique sur les lieux en s'offrant les services de pointures en divers domaines.
Sous un ancien port baleinier ils découvriront une étrange pyramide d'inspiration multiple : aztèque, égyptienne, cambodgienne ... mais également d'autres choses sympathiques : une chambre sacrificielle et un calendrier maya indiquant une date d'il y a exactement cent ans. Dès lors ils vont être plongés au beau milieu d'un rite initiatique opposant de jeunes Predators à une meute d'Aliens dont l'issue est bien incertaine.

Jezekiel



Depuis le temps que les fans des deux franchises, déjà réunies dans les jeux vidéo, attendaient cela, Paul W.S. Anderson leur offre un film crossover fort réussi !
Les décors sont franchement bons et la pyramide aux pièces mouvantes est une véritable réussite, pouvant même procurer une certaine angoisse chez certains spectateurs.
Autrement, tout y est ! Les oeufs avec leurs facehugger, une "belle" Reine, des Predators aux designs différents et armes multiples, même Bishop est présent en un ultime clin d'oeil.
Sans être LE film de l'année, Alien Vs Predator est un excellent divertissement trop souvent et injustement décrié à mes yeux.

Jezekiel



Alex Woods - Sanaa Lathan
Charles Bishop Weyland - Lance Henriksen
"Grid" - un Alien récurrent
un des Predators
la Reine Alien

 Alone in the dark

Histoire : En 1967, des mineurs découvrirent les premiers vestiges d'une civilisation amérindienne depuis longtemps disparue : les Abkani. Les Abkani croyaient que la planète était composée de deux mondes : un monde de lumière et un monde de ténèbres. Il y a 10 000 ans, les Abkani parvinrent à ouvrir un passage entre les deux mondes. Avant qu'ils ne puissent le refermer, une force maléfique le traversa. Les Abkani disparurent mystérieusement de la Terre. Le bureau 713, le service de recherche paranormale du gouvernement, fut créé pour percer les secrest occultes de cette civilisation perdue. Quand le gouvernement mit fin aux recherches controversées de l'archéologue Lionel Hudgens, celui-ci construisit alors un laboratoire caché à l'intérieur d'une mine d'or abandonnée. Il y mena d'effroyables expériences sur de jeunes orphelins. Ceux qui survécurent devinrent des dormeurs, des âmes errantes qui attendaient d'être appelées.

Jezekiel



Le film se veut une adaptation du célèbre jeu vidéo ... auquel je n'ai malheureusement pas joué ... ou peut-être plutôt heureusement. A l'extrême limite du potable lors de la première vue, il devient mauvais dès le second visionnage, une fois la surprise passée. Donc au moins je ne suis pas déçu de voir une énième adaptation vidéloudique ratée.
Le scénario et d'un navrant absolu. Tous les personnages sont d'une débilité peu commune. Par exemple on verra au début du film le héros attendre bien gentiment pour voir si son poursuivant continue bel et bien de le poursuivre. Ou encore on le verra essayer de l'attaquer à mains nues alors que les balles n'ont pas l'air de lui faire grand chose.
La réalisation est navrante également, lors des scènes de fusillades il n'est pas rare de voir des personnages tirer partout sauf là où se trouve leur cible. Ou alors on assiste à des enchaînements de scènes aberrantes. Par exemple : le héros est amené par un vigile rencontrer un autre personnage. Ce dernier et le héros papottent tout au plus deux minutes. La scène suivante est focalisée sur le vigile qui a eu le temps de rejoindre son poste de sécurité ... et de s'endormir ! En deux minutes ?
Les scènes de combat sont molles, il n'y a aucun suspens. Et on ne parlera pas d'une fin torchée, sortie de nulle part. En même temps il parait que le réalisatuer, un certains Uwe Boll, est coutumier des adaptations honteuses de ce genre. Voire que ce serait l'un de ses meilleurs films celui-là ... J'ai même pas envie de voir son pire.
Le film aura au moins eu un mérite, un seul, celui de me faire découvrir le groupe Nightwish dont la chanson "Wish I had an angel" sert de début de générique de fin.

Jezekiel



Edward Carnby - Christian Slater
Aline Cedrac - Tara Reid
Commandant Burke - Stephen Dorff
Professeur Hudgens - Matthew Walker
un Xenon

 Batman

Histoire : Gotham City, une ville sombre et à l'atmosphère rappelant l'ancien Chicago, est gangrénée par la pègre.
Mais cela va changer, c'est bien ce sur quoi comptent le commissaire Gordon et Harvey Dent.
De son côté, un mystérieux justicier agit de façon musclée dans l'ombre de la nuit pour faire baisser cette criminalité omniprésente. A grand renfort d'effets et de gadgets, l'homme commence à se bâtir une solide réputation parmi les truands qui commencent à véritablement le craindre. Son nom ? Batman !
Néanmoins, la naissance du premier super vilain de Gotham, en la présence du Joker, va constituer un solide challenge pour la chauve-souris.

Jezekiel



Datant de 1989, le film est forcément dépassé aujourd'hui en 2013. Malgré son côté oldschool, on ne peut pas dire qu'il a mal vieilli ... en même temps c'est là la marque des grands réalisateurs comme peut l'être Tim Burton. A l'époque de sa sortie, le film a été un vrai succès et on peut très bien parler de blockbuster. 48 millions de dollars de budget pour 400 de recettes, si ce n'est pas un succès, je ne sais pas ce que c'est.
Au niveau des visuels, le film a vieilli correctement ... en revanche question jeu d'acteur, là c'est autre chose. Bien sûr cela ne concerne pas l'excellente prestation de Jack Nicholson dans la peau du Joker. Psychotique et déjanté à souhait, il fut très longtemps une référence en la matière ... et aujourd'hui encore d'ailleurs.
En revanche Michael Keaton est très limite en Bruce Wayne ... heureusement qu'il se rattrape lorsqu'il est sous le masque de Batman. Là, il devient impec. Ce qui le dessert aussi dans la version française est le choix de son doubleur. Une voix un poil plus viril aurait amélioré la prestation côté frenchie.
Ce premier film Batman, et sa suite directe, reste une très bonne référence dans l'univers super héroïque.

Jezekiel



Bruce Wayne - Michael Keaton
Batman
le Joker - Jack Nicholson
Vicky Vale - Kim Basinger
Harvey Dent & le Commissaire Gordon - Billy Dee Williams & Pat Hingle

 Blade

Histoire : Parce que sa mère fut mordue par un vampire pendant sa grossesse, Blade naquit mi-homme mi-vampire, héritant de toutes leurs forces et aucune de leurs faiblesses ... hormis leur soif de sang.
Orphelin après le décès de sa mère en couche, il fut recueillis par Abraham Whistler, qui devint son mentor. Depuis, Blade chasse les vampires avec une ténacité extrême et est connu par ces derniers comme le terrible "Diurnambule".
De nos jours, après avoir sauvé une humaine du nom de Karen Janson, Blade découvre rapidement qu'un de ces ennemis du nom de Deacon Frost a pour objectif de mettre en route un plan machiavélique afin d'établir la suprématie des vampires dans le monde. Avec l'aide de Whistler et de sa protégée, le "Day Walker " mettra tout en oeuvre pour déjouer les plans de Frost.

Clad



Inspiré du personnage du comics, le film de Stephen Norrington dépoussière le mythe des vampires de façon efficace et explosive !
Mené tambour battant par Wesley Snipes, dont le monolithisme dans l'interpétation et les aptitudes en arts martiaux font merveilles dans un rôle taillé sur mesure, ce premier volet des aventures du "Diurnambule" remplit toutes ces promesses. Avec de plus l'excellent Kriss Kristofferson parfait en Whistler et Stephen Dorff retors à souhait en Deacon Frost (bien qu'un peu chétif à mon gout), le film est rythmé et riche en combats parfaitement chorégraphiés.
Au final même si votre serviteur préfère le second volet et malgré quelques effets de synthèses franchement mauvais vers la fin du film, Blade est tout simplement une parfaite adaptation de ce personnage au cinéma.

Clad



Blade ou le film qui a définitivement porté à la postérité l'acteur Wesley Snipes s'il en était encore besoin. Autant l'avouer, la prestation de l'acteur dans le rôle de Blade a complètement dépoussiéré et donné une seconde vie au personnage de comics qui, durant un moment, s'est inspiré directement de l'acteur en retour.
Blade n'est pas le seul à avoir été dépoussiéré, les vampires ont connu également une cure de jouvence détonnante ... de là à dire que Blade a remis au goût du jour les vampires, il n'y a qu'un pas que je franchis, personnellement, sans problème aucun.
Mais s'il n'y avait que Snipes à assurer comme une bête, le film ne serait pas ce qu'il est. En effet comment oublier Kristofferson en tant que Whistler ou encore Stephen Dorff incarnant le déjanté Deacon Frost. A son sujet, si le film connait un quelconque défaut suffisamment important pour en parler, je citerais cet acteur. Il interprète le vampire machiavélique à merveille mais en même temps je trouve qu'il manque de maturité lorsqu'on sait qu'il a vampirisé la mère de Blade lorsque ce dernier était encore dans son ventre. Il n'y a vraiment que ce paradoxe qui me gêne un peu quand j'y pense. Sinon le film se laisse regarder sans problème plusieurs fois.

Jezekiel



Blade et ses proies.
Abraham Wisthler, le mentor de Blade.
Le docteur Karen Janson, protégée de Blade
Dragonetti, vampire sang-pur de la maison d'Erebus.
Blade aux prises avec son pire ennemi Deacon Frost.

 Blade 2

Histoire : Depuis la disparition de Wisthler, Blade s'est adjoint les services du jeune informaticien Scud dans sa chasse perpétuelle aux vampires.
De son côté, la nation vampire a formé un commando d'élite spécialement entraîné pour combattre et tuer Blade, répondant au nom de "Peloton Sanguin".
Toutefois une nouvelle menace pour les humains ET les vampires rôde dans les rues : Jared Nomak et ses Faucheurs.
La menace est telle que les ennemis d'autrefois devront s'allier le temps d'éliminer ce fléau en puissance.

Jezekiel



Wesley Snipes endosse le costume du chasseur de vampires Blade pour la seconde fois et pour mon plus grand plaisir !
Guillermo del Toro nous livre là un film survitaminé qui surclasse sans peine le premier opus pourtant déjà excellent. Quel bonheur de voir des vampires d'élite qui ne font pas office de simples victimes. De toutes façons on peut se demander comment cela pourrait en être le cas avec un Ron Perlman interprétant à merveille cet enfoiré de Reinhardt.
Seul petit bémol, la relation Blade/Nyssa qui tourne un peu trop vite du respect mutuel à l'amour.

Jezekiel



Blade
Jared Nomak
Nyssa
Reinhardt
une partie du Peloton Sanguin

 Blade Trinity

Histoire : Le diurnambule devenant un trop grand danger, les vampires le piègent. Croyant pourchasser l'un des leurs, Blade abat en public un humain, un adepte, sous les yeux des caméras. Il devient dès lors l'ennemi public n°1 et cible prioritaire du F.B.I..
Pendant ce temps les vampires ont tout le temps nécessaire pour déterrer Drake, le premier et le plus puissant des vampires âgé de sept mille ans. Le combat qui s'annonce sera rude pour Blade qui se voit rejoint par les Nightstalkers, un petit groupe d'humains qui combat ouvertement les vampires à sa façon.

Jezekiel



Vous avez aimé les deux premiers opus ? Attention vous risquez de déchanter sévère avec ce "Trinity". Qu'est-ce qui lui a pris à Goyer (le réalisateur) pour faire ça à cette saga ? Des vampires en carton pâte, des dialogues de cours de récré, même Blade a perdu de son mordant.
Le diurnambule affublé de deux gamins et nous voici avec une petite trinité ... ratée. Enfin, cela on le doit surtout au personnage d'Hannibal King (joué par Ryan Reynolds qui fera un excellent Green Lantern plus tard). Parmi les vampires c'est une véritable catastrophe avec un cruel manque de charisme général ... enfin pas tous ! L'excellent Dominic Purcell joue un magistral Dracula qui sauve par sa seule prestation l'intégralité du film.
En conclusion, une saga entachée par cet opus à la limite du ridicule et qui fait office d'épitaphe misérable.

Jezekiel



Blade
Abigail Whistler
Hannibal King
Jarko Grimwood ... au charisme inexistant
Drake

 le Chantage

Histoire : Neil et Abby Randall ont tout pour être heureux : une belle maison, une belle voiture, un job qui paye bien et où le mari excelle ... et une magnifique petite fille.
Alors que mari et femme s'apprêtent à passer un excellent week-end chacun de leur côté, un homme s'immisce dans leur voiture et tout dérape. Ayant fait kidnapper leur fille, l'homme leur promet de leur faire vivre un véritable enfer durant ces prochaines 24 heures.
Il sait tout de leur vie si parfaite et va tout leur faire faire pour entreprendre leur propre destruction à tous les niveaux et savoir jusqu'où ils sont capables d'aller pour préserver ce qui leur est le plus important.

Jezekiel



Première chose à savoir c'est le titre V.O. ... ou plutôt les titres V.O. : "Butterfly on a Wheel" à l'origine, délaissé pour "Shattered".
Malgré les deux grandes stars que sont Pierce Brosnan et Gérard Butler, le fim est passé inaperçu. Pourquoi ?
A vrai dire je ne sais pas vraiment. Il est vrai que le scénario est un peu trop poussé dans son genre et que le dénouement est tout simplement incroyable au sens premier du terme ... mais cela n'est pas au point d'en faire un mauvais film, loin de là.
Bien loin de son rôle de Leonidas, Gérard Butler démontre qu'il sait incarner un personnage aux antipodes du Roi de Sparte ... tout comme Pierce Brosnan en personnage machiavélique et haïssable, contrairement à James Bond. Véritable exercice de style pour ces deux acteurs qui parviennent à convaincre sans difficultés. Je dirais même particulièrement pour Brosnan chez qui le jeu m'a complètement fait oublier la grande sympathie que j'ai pour l'acteur d'ordinaire.
Un sacré thriller à voir !

Jezekiel



Neil Randall - Gerard Butler
Abby Randall - Maria Bello
Sophie Randall - Emma Karwandy
Tom Ryan - Pierce Brosnan
la Babysitter - Desiree Zurowski

 le Choc des Titans

Histoire : Né d'un Dieu, Persée est élevé parmi les humains. Simple pêcheur, il verra sa famille se faire tuer par le maléfique Dieu Hadès. Ce dernier manipulera Zeus et les Olympiens afin d'augmenter sa puissance et de devenir le nouveau Roi des Dieux tout en menaçant toute une cité de relâcher le Kraken sur elle.
N'ayant plus rien à perdre, Persée se portera volontaire pour une mission périlleuse à travers des contrées dangereuses et à la rencontre d'effroyables créatures dans le maigre espoir de triompher d'Hadès.

Jezekiel



Il y eut beaucoup de brassage médiatique pour ce film à sa sortie et malheureusement les excellents extraits montrés ne représentaient pas correctement le film sur sa longueur.
Détrompez-vous, le film est bon, mais loin d'être aussi mémorable que prétendu. Hadès et Zeus, ainsi que l'ensemble des Olympiens, sont assez ternes malgré quelques effets de lumière. Les créatures et autres monstres sont parcontre fort bien réussis que ce soit la Méduse ou le Kraken. On pourra également s'en mettre plein les yeux devant les scènes d'actions assez savoureuses pour ma part.
Enfin, mention spéciale à un Sam Worthington parfait dans son rôle. Le film aurait vraiment été tout autre sans lui.

Jezekiel



Persée - Sam Worthington
Zeus - Liam Neeson
Hadès - Ralph Fiennes
Méduse - Natalia Vodianova
le Kraken

 Daybreakers

Histoire : En 2019, les vampires ont pris le contrôle de notre planète. Les humains ne sont plus qu'une petite minorité, entretenue uniquement pour nourrir la population dominante. Edward Dalton est un vampire qui travaille dans la recherche. Il refuse de se nourrir de sang humain et œuvre sans relâche à la mise au point d'un substitut qui pourrait à la fois nourrir ses semblables et sauver les derniers spécimens d'hommes. Lorsqu'il rencontre Audrey, une jeune survivante humaine, il va découvrir un secret biologique qui peut tout changer. Désormais, fort d'un savoir que vampires et humains veulent s'approprier à tout prix, Edward va se retrouver au centre d'un affrontement absolu dont l'enjeu décidera de l'avenir des deux espèces ...

Jezekiel



Synopsis très intéressant mais qui retombe limite comme un soufflet raté. Les vampires ont formé une société presque en tout point commune avec une société humaine classique ... au détail près qu'elle est en pleine activité la nuit et non le jour. Cela nous permet d'avoir quelques visuels intéressants.
Hormis cela les vampires ont une aura assez fade à mon goût, sans oublier le mauvais placement de leurs canines. De plus on peut se demander si les scénaristes connaissent vraiment les vampires pour nous sortir un tel remède.
En dehors de ces grossières erreurs, le film en lui-même et dans sa globalité n'est pas franchement mauvais et l'on passe un moment ni bon, ni mauvais devant son écran durant ces 94 minutes. On pourra même assister à quelques scènes ma foi fort réussites.

Jezekiel



Edward - Ethan Hawke
Elvis - Willem Dafoe
Bromley - Sam Neill
Audrey - Claudia Karvan
un Vampire dégénéré par la soif

 Doom

Histoire : En l'an 2026, une équipe d'archéologues travaillant dans le désert du Névada découvrit un portail menant vers une ville ancienne sur la planète Mars. Ils appelèrent ce portail : l'Arche. Vingt ans plus tard, ils essaient encore de comprendre pourquoi il a été construit ou ce qui est arrivé à la civilisation qui l'a construit.
Mais cela, les chercheurs vont le comprendre à leurs dépends. Le responsable en chef du centre de recherche martien déclarera dès lors une procédure de quarantaine.
L'union aérospatiale réclamera dans l'urgence l'aide à l'armée pour contenir cette quarantaine. Un commando de marines y est envoyé ...

Jezekiel



Adaptation de la célèbre franchise de jeux vidéo éponyme, Doom est plutôt ... libre dans son genre.
Il se laisse regarder sans trop de mal lorsqu'il n'y a rien de plus intéressant. Film sans grandes prétentions qui ne s'en sort pas trop mal. Dommage que le postulat de base soit une énormité. Faudra m'expliquer comment on peut retirer de l'ADN d'un fossile ... qui est par définition uniquement constitué de matière minérale.
Les décors sont de bonnes factures, les effets pas trop mauvais et on a même droit à une petite séquence à la première personne en clin d'œil aux jeux vidéo.
Côté acteurs, rien de particulier à signaler hormis un the Rock pas dans l'un de ses rôles les plus sympathiques ni des plus inspirés mais l'acteur a le mérite de le jouer à fond.

Jezekiel



John Grimm "Reaper" - Karl Urban
Sarge - Dwayne Johnson
Samantha Grimm - Rosamund Pike
l'une des créatures
le B.F.G.

 Evolution

Histoire : Alors que le jeune Wayne Green, éternel looser, s'entraîne de nuit, en plein désert, au concours de pompier, une météorite l'interrompt en pulvérisant son lieu d'entraînement. Le lendemain matin, la police fait appel à deux professeurs de l'université la plus proche pour venir étudier le météore. La découverte qu'ils vont alors faire est stupéfiante : la météorite a amené sur Terre une nouvelle forme de vie à l'état microscopique ... pour le moment. En effet cette forme de vie a la particularité de se développer très rapidement et de franchir les différentes étapes de l'évolution à une vitesse fulgurante.

Jezekiel



Que dire de ce film ? Pour une fois il n'y aura pas grande diatribe de ma part à son sujet.
D'un point de vue scientifique, le film n'est pas dénué de sens mais ce que l'on retient surtout c'est sa loufoquerie assumée. Clairement fun et drôle, certains passages sont mêmes hilarants. On peut observer un certains essouflement passé l'heure, mais c'est à peine perceptible.
Quel plaisir également de retrouver un David Duchovny en relation avec des aliens ... mais aux antipodes de son rôle de Fox Mulder. Il est particulièrement bien accompagné avec les deux grands guignols que sont Orlando Jones et Seann William Scott, vraiment impayables.
Un bon film pour se détendre, sans prise de tête.

Jezekiel



Ira Kane - David Duchovny
Harry Block - Orlando Jones
Wayne Green - Seann William Scott
Allison Reed - Julianne Moore
un des aliens

 Final Apocalypse

Histoire : Après le terrible séisme qui ravagea la côte ouest des Etats-Unis, l'Amérique n'en a pas fini puisque c'est le pays entier qui va être soumis à de terribles dévastations provoquées par une intense activité tellurique.
A travers le pays, la F.E.M.A . va tout mettre en jeu pour venir en aide aux survivants de ces catastrophes. Mais au-delà de ces catastrophes, une véritable apocalypse annoncée se profile lorsqu'une faille menace de s'ouvrir en traversant toute l'Amérique du Nord au Sud.
L'enjeu est alors de retrouver et secourir un éminent scientifique à la retraite qui avait prévu ce scénario il y a quelques années dans des ouvrages décriés et ridiculisés à l'époque.

Jezekiel



Le synopsis est le véritable synopsis du film et n'a rien à voir avec ce qui est écrit au verso du boitier DVD ... ça commence bien et, surtout, ça reflète bien la qualité du film. Autre chose qui la reflète bien est le menu du DVD : on n'a le choix qu'entre lancer le film ou choisir les chapitres. Pas de menu options. Pire ! Dans le menu chapitres, nous avons des petites vignettes et en grand des images qui défilent ... et qui n'appartiennent pas au film -_-
Film fleuve (2h49), Final Apocalypse est limite un calvaire à voir étant donné combien les effets spéciaux sont moches (surtout les effets d'eau, les telluriques sont encore à la limite de l'acceptable), le jeu d'acteur surfait (même Dean Cain qui s'en tire pas trop mal d'habitude est mauvais ici), le cameraman qui a la manie des zoom gerbants et le scénario d'une invraisemblance incroyable.
Vous voulez voir un bon film catastrophe ? Passez votre chemin car vous perdrez votre temps plus qu'autre chose ! Quitte à perdre 2h49 de votre temps, autant le passer à jouer au démineur -_-

Jezekiel



le Président des U.S.A. - Beau Bridges
Brad Malloy - Dean Cain
Dr. Sam Hill & Dr. Jordan Fischer - Kim Delanay & David Cubitt
Dr. Earl Hill - Frank Langella
la Faille

 the Grey - le Territoire des Loups

Histoire : Fuyant le souvenir d'une femme aimée et trop tôt disparue, John Ottway travaille en Alaska à assurer la sécurité des employés d'une compagnie pétrolière contre les attaques d'animaux sauvages.
Mais lorsque l'avion, qui le ramène lui et toute une équipe de foreurs vers Anchorage, s'écrase en pleine banquise, ses connaissances des prédateurs va devenir un atout majeur pour les quelques survivants du crash.
Livrés à eux-mêmes, la survie des rescapés sera mise à mal par les tensions de groupe, le froid glacial et ... les loups qui les ont rapidement repérés.

Jezekiel



Ce film, complètement passé inaperçu est pourtant une petite perle ! Liam Neeson (incarnant John Ottway) est tout simplement magistral malgré les conditions de tournage (tourné en pleine nature et non en studio) et son âge (57 ans à l'époque du tournage).
The Grey ne nous laisse quasiment aucun répit à partir du crash et c'est réellement un Survival éprouvant et empathique auquel nous assistons. Comme si le climat ne suffisait pas comme ennemi implacable, ils ont aussi affaire aux loups dont les attaques éclairs sont saisissantes. Heureusement, tous les loups que vous verrez à l'écran lors des attaques sont faux ... mais je dois admettre qu'ils sont bluffants de réalisme.

Jezekiel



Ottway - Liam Neeson
Henrick - Dallas Roberts
Talget - Dermot Mulroney
Flannery - Joe Anderson
Un des loups

 Hulk

Histoire : Bruce Banner est un brillant scientifique qui a réussi sa carrière. Néanmoins l'homme est réservé et intériorise sa colère. Mais cette colère ne restera pas éternellement refoulée. Lors d'une expérience sur les rayons gamma, un incident se produit. Héroïque, Banner se sacrifie pour sauver ses collègues.
Néanmoins il survit à l'accident mais quelque chose a changé en lui. Dès qu'il devient en colère, celle-ci le métamorphose en un gigantesque colosse vert à la puissance incommensurable et incontrôlable. Il devient alors un véritable danger pour tous ceux qui l'entourent.

Jezekiel



Film de 2h12, autant dire un film fleuve pour un film de super héros, il est très long à se mettre en marche. En effet il prend bien la peine de bien tout mettre en place, de bien expliquer les origines de Banner.
Toutefois ça ne me déplait pas. Je préfère cela à une origine baclée pour rapidement faire place à une débauche d'effets visuels. Ceci dit, niveau effets visuels, on est tout de même servis. Créature entièrement en image de synthèse, Hulk est retentissant de réalisme et en impose. Question expressions faciales, étant donné qu'il est sensé être toujours en colère, forcément on aura un panel assez restreint. Mais bon on n'attend pas non plus d'un Hulk qu'il puisse incarner un rôle dans la Petite Maison dans la Prairie et pleurer sur une coccinelle qu'il aurait malencontreusement écrasée ... Non, parce qu'il n'y a pas que la coccinnelle qu'il a écrasée, il y a aussi le tank, l'hélicpotère et je ne sais combien de voitures !
Bref, complètement à contrepied de la majorité, j'ai aimé ce film sans réserve !

Jezekiel



Bruce Banner - Eric Bana
HULK
Betty Ross - Jennifer Connelly
Général Ross - Sam Elliott
David Banner - Nick Nolte

 Inception

Histoire : Dom Cobb est un "extracteur" professionnel passé maître dans l'art de pénétrer dans les rêves d'une personne endormie pour y dérober des informations enfouies dans son subconscient. Accusé du meurtre de sa femme Mall et pourchassé par son ancien employeur qui a mis sa tête à prix, Cobb a depuis été obligé de s'exiler de son pays. Victime désormais des apparitions de Mall lors de pratiquement chacun de ses propres rêves, il poursuit malgré tout illégalement ses activités à travers le monde.
Après une audition réussie auprès du tout puissant Saito,Cobb se voit proposer par l'influent homme d'affaire de lever les fausses accusations qui pèsent sur lui s' il réussit à pratiquer une "inception", à savoir implanter une idée dans l'esprit d'une personne.
Malgré les réticences de son équipier Arthur convaincu de l'impossibilité d'un tel acte, Cobb accepte le marché et recrute donc une équipe solide en vue du succès de cette mission.

Clad



Œuvre désormais incontournable, Inception est un long métrage envoutant et marquant. Le spectateur est embarqué dans un univers complexe où se mêle espionnage, fantastique, réflexion sur la perte d'un être cher et la rédemption qui en découle. Mais il n'est finalement jamais perdu tout au long de l'histoire, ceci grâce à une trame limpide et riche en explications de la part de ses héros.
De plus le casting est parfait, du charisme de son héros campé par l'excellent Leonardo DiCaprio à Marion Cotillard inquiétante à souhait en passant par l'imposant Ken Watanabe et l'efficace Tom Hardy (futur Bane de "The Dark Knight Rises"). La composition musicale de Hanz Zimmer est aussi tout simplement magnifique et son thème principal sublime. A ce sujet pour les curieux, ce dernier est tout simplement le morceau musical "Non, Je ne regrette rien" d'Edith Piaf ralenti ici à l'extrême ^^.
Malgré un pitch et une bande annonce qui peuvent en tromper certains sur l'esthétique et le traitement de l'univers des rêves, qui au final est assez "réaliste" dans sa représentation, Inception est finalement une expérience unique dans la vie d'un cinéphile.

Clad



Sans aucun doute, Inception est un très bon film devant lequel il faut rester extrêmement vigilant pour n'avoir aucun doute de la fin du film ... mais chut, je n'en dirais pas plus pour ne rien gâcher.
Les effets sont vraiment excellents et tripants même si le coup de l'escalier de Penrose est mis en scène via un artifice grossier à mon goût ... mais ce n'est qu'un petit détail insignifiant devant le reste du film.
Les acteurs sont tous justes dans leurs rôles même si je déplore la présence de Marion Cotillard. A noter également que la voix française de Saito est à mettre aux ordures. Durant la première moitié de ses apparitions, on ne comprend quasiment rien à ce qu'il raconte, une véritable horreur. Enfin il aurait été préférable pour mes oreilles de choisir une autre chanson que celle d'Edith Piaf qui finit par taper sur le système.
En dehors de cela, le film est juste excellent et restera sûrement dans les mémoires de longues années pour les afficionados du genre.

Jezekiel



Dom Cobb, "extracteur" professionnel hanté par la mort de sa femme.
Ariane, l'architecte recruté dans l'équipe de Cobb.
Le rêve, un monde onirique où tout est possible..
Saito, le tout-puissant commanditaire de Cobb.
Mall, défunte femme de Cobb.

 Intouchables

Histoire : Driss, un jeune des banlieues tout juste sorti de prison, n'a qu'un seul but à court terme : faire signer trois refus à des entretiens d'embauche afin de toucher ses Assedic.
Ainsi il se présente pour des postes où il est sûr de ne pas convenir et ça l'amène à postuler complètement au hasard à un emploi d'aide de vie auprès d'un milliardaire tétraplégique, suite à un accident de parapente.
Invité à revenir le lendemain pour récupérer son papier signé, il a la surprise d'être pris à l'essai pour un mois avec le défi lancé par le patient de tenir le coup.
Autant dire que le jeune Driss va bousculer les us et coutumes du noble sans vergogne.

Jezekiel



Autant le dire de suite, avant de voir le film j'avais un à priori extrêmement négatif le concernant tant il y a eu un battage médiatique envahissant et particulièrement chauvin comme à la sortie de presque tous les films français.
Néanmoins je me suis surpris à sourire dès les premières minutes qui donnent de suite le ton du film. L'humour y est omniprésent et très décapant sans négliger les passages d'émotions poignantes. Le jeu des acteurs est juste et quasiment sans fausses notes. Un bémol tout de même : la notion de temps ... complètement absente, on n'a aucun repère.
Toutefois ce que je craignais s'est en partie avéré juste : le film est bon et sympathique mais, n'en déplaise à certains, cela reste une comédie qui ne méritait pas toutes ces éloges, qu'il n'aurait pas eues s'il avait été étranger.

Jezekiel



Simple, sincére et émouvant. Voici quelques adjectifs qui me viennent à l'esprit en évoquant "Intouchables". Sur un postulat vu plusieurs fois au cinéma (la rencontre de deux personnes et de deux univers que tout oppose) et sur des sujets difficiles et d'actualité (le handicap physique, la misère sociale ...), ce film oscille avec bonheur entre l'humour et l'empathie, sans jamais une seule fois verser dans le misérabilisme. Un joli exploit de la part des réalisateurs, et surtout des acteurs qui contribuent beaucoup à la réussite de ce long métrage.
L'excellent François Cluzet est sobre et crédible en richissime paralysé. Omar Sy, même si il n'est pas encore tout à fait à l'aise dans le registre dramatique, est souvent hilarant en trublion confronté à un univers inconnu et confirme qu'il peut être un acteur à suivre désormais. Les seconds rôles sont aussi à l'avenant, parfaits.
Bénéficiant de plus d'une B.O très variée (Vivaldi , Earth wind and fire ...), "Intouchables" est au final, même s'il n'évite pas quelques clichés, un très agréable et attachant moment de cinéma.
Un moment de cinéma d'ailleurs doublement apprécié pour ma part, le martellement médiatique qui a suivi sa sortie aurait plutôt tendance à me faire fuir dans un cas normal XD.

Clad



Autant le dire dès le départ, j'avais un à-priori très négatif sur ce film, pour plusieurs raisons : je n'apprécie que très peu de films français, les films surmédiatisés le sont souvent exagéremment (certains de mes amis Lillois seront d'accord avec moi) et j'ai tendance à trouver Omar Sy un peu lourd dans ses sketches, comme la plupart des humoristes d'ailleurs.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un très bon acteur dans ce dernier ! De même, François Cluzet est très convaincant dans son rôle. Quant à l'histoire, même si on n'évite pas certains clichés, on ne tombe pas dans la simple caricature, ce qui n'est que trop rare pour ce genre de films. L'humour est présent, mais sans être étouffant. Nous avons des petits gags bien sortis, et qui tombent généralement à point nommé.
Pour conclure, je dirai que ce film est très bon, et est à voir au moins une fois. C'est le premier film français que j'apprécie autant depuis des années. En revanche est-ce que pour autant sa surmédiatisation était nécéssaire ? Je pense pour ma part qu'un film, aussi bon soit-il, ne mérite pas autant d'attention que ça en finit par mettre les autres dans l'ombre.

Shion



Philippe et Driss
Driss découvrant les plaisirs de Philippe ...
... et inversement.
Magalie
Yvonne et Driss

 Je suis une légende

Histoire : En 2009, une scientifique modifie le virus de la rougeole pour en faire un excellent remède contre le cancer. Malheureusement ce remède ne tarde pas à se transformer en virus dévastateur créant la panique à New York. L'île est évacuée avant d'être isolée du reste du monde. Mais bien trop tard, le virus se répand sur toute la planète.
Robert Neville, expert en virologie et miraculeusement immunisé au virus, décide de rester au cœur de New York afin de trouver coûte que coûte un vaccin. Une vie de solitude l'attend alors pour plus de trois ans où le visage de la ville va se transformer, envahie par la végétation. Mais il n'est pas seul, autour de lui, les mutants zombifiés issus du virus guettent dans l'ombre la moindre de ses erreurs.

Jezekiel



Son appartenance au genre "film de zombie" est indéniable ... mais on y trouve quelque chose de différent. Le film est plus axé sur les sentiments de ville fantôme, sur les moments de stress face aux mutants ... oubliez donc le gore des habituels zombies.
Le film est une vraie réussite et procure pas mal de sentiments chez le spectateur lors de quelques scènes clefs comme la mort de la chienne du héros. Qui n'a pas eu le coeur serré lors de cette scène, n'aime pas les bêtes.
Bien que quelque peu réticent en voyant Will Smith dans ce remake, finalement on le découvre tout en nuance et avec un jeu particulièrement juste.
On notera également une fin alternative ... non présente sur tous les DVD, faites attention car la seconde fin est vraiment intéressante ... et peut-être mieux que l'originale.

Jezekiel



Robert Neville - Will Smith
Sam
le Mâle Alpha - Dash Mihok
Anna & Ethan - Alice Braga & Charlie Tahan
la Nature reprend ses droits à New York

 Land of the Dead

Histoire : Dans un avenir proche les zombies sont devenus un véritable fléau ... du moins pour ceux qui n'ont pas réussi à s'organiser.
En effet, Kaufman, chef autoproclamé, dirige une véritable ville soi-disant imprenable de manière efficace à l'aide de nombreux mercenaires qui veillent à repousser les zombies.
Néanmoins, ces derniers finissent par évoluer et certains d'entre eux conservent des automatismes de leur vivant dont ils vont se servir dans leur mort et les rendre plus intelligents ... plus redoutables. Ils vont dès lors mettre à l'épreuve la cité et vérifier si elle est vraiment imprenable.

Jezekiel



Quatrième épisode de la tétralogie de Romero qui démontre, s'il en était encore besoin, qu'il est LE maître des films de ce genre. Des situations variées, et souvent inédites ; de l'action bien musclée ; un scénario un minimum recherché ... et des zombies plus intelligents ... Bon ! Faut pas exagérer quand même, ils ne sont pas devenus des lumières mais ça rend la chose encore un peu plus intéressante.
Bien sûr, ce film n'est pas à mettre devant tous les yeux vu les scènes de boucherie qui y sont monnaie courante ... mais quoi de plus normal dans un film de ce genre ?
De plus il est marant de voir dans un film deux acteurs avant qu'ils ne deviennent stars au petit écran. A savoir Simon Baker (le héros de the Mentalist) et Robert Joy (le médecin légiste des Experts : Manhattan).

Jezekiel



Riley - Simon Baker
Charlie - Robert Joy
Cholo DeMora - John Leguizamo
Kaufman - Dennis Hopper
Big Daddy - Eugene Clark

 Matrix

Histoire : Thomas A. Anderson, jeune programmeur de son métier et hacker à ses heures perdues, ressent depuis toujours un profond malaise envers le monde qui l'entoure. Un jour il est contacté par Morpheus, un terroriste informatique activement recherché par les autorités et qui lui fait découvrir l'insoutenable vérité. Son monde n'est pas réel et il est contrôlé par des machines qui se servent des humains pour leur survie en créant une réalité virtuelle nommée la matrice.
Confronté aux redoutables agents de la matrice entre autres dangers, Néo dont une prophétie le désigne comme l'élu de l'espèce humaine seras d'abord réticent mais s'investira finalement de sa mission de sauver ses semblables de l'asservissement des machines.

Clad



Long métrage indigeste pompant dans diverses cultures ou œuvre audacieuse s'inspirant de plusieurs thèmes avec brio, telle fut la polémique qu'engendra le film des frères Wachowski en 1999 parmi certains passionnés. Puisant son inspiration dans la culture japonaise ("Ghost In The Shell"), le cyber-punk, les romans de Phillip K. Dick ("Ubik") ou le cinéma de Hongkong entre autres, l'univers de Matrix est au service à mes yeux d'un film efficace, sans temps mort et riche visuellement (la technique du "Bullet Time" améliorée ici, chorégraphie des combats harmonieuses).
Les acteurs sont parfaits avec une mention spéciale à l'excellent Hugo Weaving qui campe un agent Smith impitoyable et diabolique.
Au final malgré la polémique sus-citée, Matrix est un film incontournable pour tout amateur du genre dont l'immense succès auprès du grand public se poursuivra à travers deux suites et une série de neuf courts métrages d'animations.

Clad



Matrix ! Rien que le nom est évocateur. A l'époque de sa sortie, le film était vraiment bon même si l'on pouvait déplorer une certaine mollesse par moment et être frustré sur la fin.
Le film sortait des sentiers battus et il était vraiment bien peaufiné avec des scènes devenues cultes ... ou plutôt redevenues cultes. Même s’il est évident que Matrix a inspiré d’autres œuvres par la suite, là où le bât blesse, c'est lorsque on apprend que le film n'a rien inventé et que tout n'est que copié/collé, pompage, plagiat de scènes d'autres oeuvres cinématographiques (Fist of Legend, Ghost in the Shell, Iron Monkey, The Killer, Tai Chi Master, Total Recall, etc). Pour le coup la saga aurait mieux fait de s'appeler Remix.
Je dois avouer qu'à ce stade mon sens de l'éthique fait plus que me titiller. La question n'est pas aime-t-on ou non ce film ! La question est doit-on endosser des oeillères et ne pas voir leurs plagiats nombreux et multiples pour ne regarder que le résultat final ? ... Ma réponse est qu'il faut admettre que le film est bien mais ne pas l'encenser, comme certains le font, par souci de décence.

Jezekiel



Thomas A. Anderson alias Néo, futur élu de l'espèce humaine.
Morpheus, le guide de Néo.
Trinity, combattante rebelle et alliée de Néo.
Les agents Brown, Smith et Taylor, programmes impitoyables et gardiens de la matrice.
L'oracle, médium influent et soutien des humains rebelles
Néo, découvrant l'horrible vérité lors de sa vraie "naissance".
La terre, telle qu'elle est réellement après l'apocalypse.
L'agent Taylor et sa manière si particulière d'éviter les tirs d'une arme à feu.
L'agent Smith, le plus dangereux et le plus sadique des ennemis de Néo.
La matrice sous sa véritable apparence.

 Matrix Reloaded

Histoire : Quelques mois après son avènement au stade d'élu, Néo est depuis à la recherche de l'oracle pour connaitre enfin le but de sa mission. Parallèlement, les machines préparent une attaque de grande envergure pour éradiquer Zion, la cité des humains renégat affranchis de la matrice. Confronté au retour de son plus maléfique ennemi et devant faire faces à de nouveaux dangers, Néo aura au cours de sa mission une incroyable révélation quant à son véritable rôle dans le plan maléfique des machines depuis la création de la matrice et de l'asservissement de l'humanité par ces dernière.

Clad



Quatre ans après la sortie de son ainée, "Matrix Reloaded" est clairement une suite où la surenchère est de rigueur. Pour le meilleur comme les moments d'anthologie que sont les deux affrontements de Néo (dont celui contre les clones de Smith, ou l'expression "seul contre tous" prends tout son sens) et l'incroyable poursuite sur l'autoroute. Mais aussi pour le pire comme les dialogues pompeux qui émaillent le film et quelques scènes se déroulant à Zion (la rave party est un monument de mauvais gouts).
Signalons toutefois de nouveaux personnages surprenants, comme le Mérovingien et son addiction aux jurons français par exemple ainsi qu'une musique de Rob Dungan particulièrement efficace.
Assez fouillis au final (bien que sa suite "Révolutions" apporte de nombreuses explications), "Matrix Reloaded" est certainement le volet le moins abouti de la trilogie, malgré les fulgurances citées plus hauts.

Clad



Je ne vais pas revenir sur ce que j'ai dit dans mon avis sur le premier opus, ni même le répéter, cela serait sûrement ennuyeux pour vous autres lecteurs. Concentrons-nous donc cette fois sur le film en lui-même.
Matrix Reloaded est pour moi le zénith de la trilogie où l'action prend plus de place pour le plus grand plaisir des yeux. Et pour cause : comment rester de marbre devant la scène de combat entre Néo et les sbires du Mérovingien ou devant la poursuite sur la parcelle d'autoroute orchestrée avec maestria ou encore le survival face aux kyrielles de Smith ?
Concernant ce fameux mérovingien, Lambert Wilson est tout simplement irremplaçable dans ce rôle qui lui va comme un gant ... contrairement à Perséphone incarnée par une Monica Bellucci des plus fades qui n'est présente que pour son physique avantageux et qui aurait très bien pu être remplacée par n'importe qu'elle "poupée" sachant faire la moue à chaque apparition.
En dehors de ça le casting est impec et cet opus nous permet d'appréhender l'univers de la matrice de façon plus complète.

Jezekiel



Trinity, Morpheus, Néo et derrière eux le Maître des clés.
Smith et ses nombreux clones.
Les agents Jackson, Jonhson et Thompson, des agents améliorés.
Le mérovingien, trafiquant d'informations.
L'architecte, créateur de la matrice.

 Matrix Revolutions

Histoire : Alors que les machines sont sur le point de porter leur assaut final et destructeur sur Zion, Néo, après avoir été libéré de son "coma" par ses amis, parvient à rencontrer une ultime fois l'oracle qui lui fait ses ultimes révélations. Pour avoir une chance d'éviter une fin funeste à ses semblables, Néo doit se rendre à la ville principale des machines pour tenter d'imposer une paix durable en s'associant avec ces derniers et conclure un marché dans l'intérêt des deux partis.
En effet, Smith et ses pouvoirs grandissant se propage telle un virus destructeur et l'inévitable affrontement qui se profile scelleras le destin des deux mondes.

Clad



Ultime volet de la saga, "Matrix Revolutions" remonte nettement à mes yeux le niveau de cette dernière après une deuxième épisode en demi teinte. Plus sombre et fataliste malgré une fin optimiste, le film scelle le destin de ses héros d'une manière efficace et riche en question que facilitera un ou plusieurs visionnages pour en comprendre toute la subtilité.
Plus avare en scène d'action que son prédécesseur, "Matrix Revolutions" en comporte toutefois deux toutes simplement magnifiques que sont l'assaut sur Zion par l'armada des machines et le titanesque affrontement entre Néo et Smith (avec une savoureuse référence à "Dragon Ball"). Au final, un film excellent qui clôt la trilogie de façon harmonieuse.

Clad



Comment gâcher monstrueusement une saga au fort potentiel ? Demandez aux frères Wachowski ! Non mais sans blague, hormis deux scènes d'anthologie, le film est à mourir d'ennui avec des pseudos réthoriques existentielles qui nous cassent les bonbons plus qu'autre chose et qui occupent une place bien trop importante dans l'épisode, si bien que non seulement le film s'en retrouve complètement gâché ... mais comme c'est également le dernier opus de la saga, cela entache avec grande vigueur toute la saga !
Mais même les scènes d'action sont discutables ... enfin pas celle de l'attaque de Zion, je crois que c'est le seul gros morceau du film où il n'y a rien à dire. Mais prenons Néo. Pourquoi a-t-il des pouvoirs dans le monde réel ? Où dans la matrice il était presque logique qu'il en ait, dans le monde réel il n'a pas à en avoir. En parlant de pouvoirs. Certes il est fort, certes Smith aussi. Mais était-il vraiment nécessaire d'inclure dans leur ultime combat (autrement grandiose), une phase directement inspirée par des mangas style DragonBall ? Ca n'avait rien à faire là, ça non plus. Ils n'avaient plus qu'à se balancer des rayons d'énergie tant qu'on y était.
Bref, jamais une saga cinématographique n'aura été aussi inégale d'un épisode à l'autre que celle-ci. Mis à part le côté plagiat omniprésent que l'on finirait presque par oublier, la saga avait le potentiel de devenir une saga véritablement culte. Pour ma part elle m'aura laissé un souvenir mitigé et loin de m'enthousiasmer encore aujourd'hui contrairement à d'autres, bien plus anciennes.

Jezekiel



Les programmes exilés Rama-Kandra, Kamala et leur fille Sati face à Néo.
Smith, et ses clones, sur le point d'absorber l'Oracle.
L'armée de Zion se mobilise avant l'attaque.
Néo face au Deus Ex Machina, le chef des machines.
Smith, surpuissant et implacable.

 Night Watch

Histoire : Depuis la nuit des temps, les Autres sont parmi nous. Ce sont des humains mais doués de facultés plus grandes que celles des hommes ordinaires. Sorcières, Jeteurs de sorts, Magiciens. Ils sont les soldats d'une guerre éternelle, celle qui oppose l'ombre à la lumière. Un jour les deux armées se rencontrèrent sur un pont. Geser, le seigneur de la lumière, et Zavulon, le général de l'ombre, se dressèrent face à face, aucune des deux ne voulant céder. Et ce fut le début d'un combat sanglant et sans merci. Geser finit par comprendre que les armées étaient de forces égales et qu'à moins de cesser le combat, ils périraient tous jusqu'au dernier. Il mit donc un terme à la bataille et les deux forces conclurent une trêve.
Nul ne pourrait être forcé au bien ou au mal sans l'avoir librement choisi. Les protecteurs de la lumière seraient appelés Nightwatch et les guerriers de l'ombre Daywatch, chacun surveillant que l'autre camp ne transgresse pas la trêve. C'est ainsi que l'équilibre serait maintenu pour les siècles à venir. Mais un jour, un autre viendrait, plus puissant que quiconque avant lui, comme tous les autres il aurait à choisir entre la lumière et l'ombre et son choix ferait pencher l'équilibre à jamais.

Jezekiel



Ayant entendu le plus grand bien de ce film, lorsque je le vis à bas prix, je n'hésitai donc pas à me le procurer ... Quelle erreur !
Le film est un véritable échec. Il joue sur le côté glauque et underground et finit par nous livrer un film brouillon, inaboutis, esthétiquement laid et avec des acteurs transparents par manque de charisme ... et pourtant le scénario aurait pu donner quelque chose d'intéressant. Car il y a un scénario malgré tout ces défauts. Un scénario bien ficelé mais que l'on ne suit qu'avec grande difficulté tant le visuel que l'on a devant les yeux est raté de A à Z.
Ce film est un grand gâchis à ne réserver qu'aux insomniaques qui ont déjà vu et revus tous leurs DVD ... même les plus nuls.

Jezekiel



Geser - Vladimir Menshov
Zavulon - Viktor Verzhbitskiy
Anton Gorodetsky - Konstantin Khabensky
Yegor - Dmitriy Martynov
la Tigresse - Anna Slyusareva

 Predators

Histoire : Un homme se réveille en plein air, ou plutôt en pleine chute libre à plusieurs centaines de mètres d'altitude. Il déclenche le parachute fixé à son dos pour freiner la chute in extremis et éviter la mort mais pas un atterrissage douloureux dans les branches qui va l'assommer quelques secondes.
A son réveil, il se rend compte qu'il est en pleine jungle et pas seul. En effet un autre homme atterrit en catastrophe juste à côté de lui, un homme d'origine hispanique. Rapidement un petit groupe hétéroclite d'hommes se constitue. Ils réaliseront bien vite qu'ils ne sont plus sur Terre et que de statut de tueurs, ils sont devenus les proies de créatures sanguinaires.

Jezekiel



Troisième opus dans la saga Predator a être sorti très longtemps après le deux. Dans ces circonstances on aurait pu craindre le pire ... surtout quand on a vu le désastre que fut Alien Vs Predator 2.
Et bien nos craintes n'ont pas lieu d'être puisque ce film est tout simplement excellent et s'offre même le luxe d'être le meilleur des trois opus à mes yeux. Si certains peuvent voir dans ce film de la feignantise, moi j'y vois plutôt un hommage au premier opus dont il reprend de nombreuses scènes mythiques et la bande son qui était tout simplement excellente. L'hommage est si bien réussi qu'on pourrait limite prendre ce film comme un remake de l'original. Certes, niveau carrure, un Adrien Brody ne vaut pas un Arnold Schwarzenegger ... mais un Schwarzenegger n'aurait pas eu sa place dans un film de ce genre aujourd'hui.
Bien sûr, le film ne se résume pas à prendre les meilleures scènes du premier opus, il en incorpore bon nombre d'inédites et de franchement bien trouvées comme la scène des "chiens de chasse".

Jezekiel



Cuchillo, Nikolaï et Royce
Isabelle
Edwin, l'intrus du groupe
Hanzo
l'Un des "chiens de chasse"

 RED

Histoire : L'heure de la retraite a sonné pour Frank Moses ... mais que c'est dur pour lui d'avoir une vie rangée et tranquille après une vie aussi riche d'action. Mais l'occasion pour cet ancien agent de la C.I.A. de reprendre du service pour une ultime mission va se présenter lorsqu'un soir une équipe de nettoyeurs débarque chez lui pour le supprimer.
Renouant avec ses anciens contacts, leurs ennemis vont comprendre ce que signifie l'acronyme RED tamponné sur leurs dossiers : Retraités Extrêmement Dangereux.
Jugés encombrants, alors qu'ils s'étaient rangés, par leurs anciens employeurs, ceux-ci vont regretter de les avoir ramenés sur la scène de force.

Jezekiel



Adapté d'un comic de 66 pages, nous voici face à un film d'action complètement déjanté, survitaminé et durant lequel on ne s'ennuit pas une seconde.
Les "papys" nous montrent qu'ils ont encore de très bons restes ... et ce serait dommage si tel n'était pas le cas étant donné le casting somptueux qu'on nous propose : Bruce Willis, Morgan Freeman et John Malkovich ... rien que ça !
Action tonitruante, dialogues savoureux, personnages plus atypiques les uns que les autres. Bref, un très bon film à voir.

Jezekiel



Frank Moses - Bruce Willis
Joe Matheson - Morgan Freeman
Marvin Boggs - John Malkovich
Victoria - Helen Mirren
Sarah - Mary-Louise Parker

 Saw

Histoire : Adam se réveille immergé dans un bain. Il en sort, paniqué, et se retrouve dans une pièce plongée dans l'obscurité et ne comprend pas ce qu'il fait là. Rapidement, il se rend compte que sa cheville est enchaînée.
Sa panique allant crescendo, une voix lui dit de se calmer. Il s'agit d'un second prisonnier qui parvient à trouver l'interrupteur et inonder la pièce d'une lumière crue. Ils se rendent alors compte qu'un troisième homme est allongé face contre sol, mort et baignant dans une mare de sang, détenant dans ses mains un lecteur de K7 audio et un revolver. Ils découvrent vite que leur kidnappeur a glissé une K7 dans leurs poches. Commence dès lors un jeu tordu et morbide qui mettra à rude épreuve leur intelligence et leur instinct et ayant pour but de voir jusqu'à quelles extrêmités ils sont prêts pour survivre.

Jezekiel



J'étais assez curieux et quelque peu circonspect sur cette série de films quand je me suis décidé finalement de me jeter à corps perdu dedans ... et je ne le regrette pas ! Le premier opus que voici est beaucoup plus suggestif que réellement gore, à vrai dire il n'y a qu'une seule scène qui l'est. On ressent bien le fait que le film n'a pas bénéficié d'un budget faramineux ... ce qui ne sera plus le cas dès le second. Le film est très haché par de nombreux flash-backs et s'offre même le luxe d'en présenter un à l'intérieur d'un autre. Au niveau des acteurs, on déplorera le jeu particulièrement mauvais de Cary Elwes incarnant le Dr. Gordon ... mais c'est le seul cas. Les autres acteurs, dont le grand Danny Glover, assurant leur rôle convenablement. Saw, le premier opus, est un film qui se regarde sans mal mais n'est pas non plus le film de l'année. Attention toutefois, de nombreux éléments du scénario alambiqué de la série sont déjà présents comme Amanda par exemple.

Jezekiel



Premier volet d'une franchise qui compte désormais 7 films, SAW fut pour moi une excellente surprise lors de sa sortie en 2004. Malgré un tout petit budget, le réalisateur impose dès ce premier film une recette efficace et diabolique qui sera la marque de fabrique de la saga à venir.
Un lieu glauque et clos, des victimes confrontées pour survivre à des choix extrêmement inhumains incluant une très grande douleur physique ou morale, des pièges redoutables et sadiques imaginés par un tueur pugnace et incroyablement retors ainsi qu'une atmosphère oppressante qui ne laisse aucun répit. Voici les principaux ingrédients de ce film d'une noirceur extrême, ponctué de flashbacks et doté d'un twist final surprenant.
Efficace et angoissant pour qui aime le genre mais à n'en pas douter à réserver bien sur à un public très averti.

Clad



Dr. Lawrence Gordon
Adam
Lt. Tapp
Zep
Amanda

 Saw II

Histoire : Michael, un informateur, se réveille dans une pièce inconnue sur une chaise. Attaché à son buste un dispositif qui menace d'enfermer sa tête dans un casque hérissé de pointes tournées vers l'intérieur.
Ayant échoué, le lieutenant Mathews retrouve son informateur mort. Dès lors lui et sa coéquipière planchent sur l'affaire et ne tardent pas à retrouver et coincer Jigsaw, le tueur au puzzle.
Le seul hic est que Jigsaw a enfermé le fils de Mathews ainsi que plusieurs autres personnes dans une maison abandonnée ... et piégée.

Jezekiel



"Ceux qui ne savent pas apprécier la vie ne méritent pas de vivre !" Voici le mantra selon lequel Jigsaw choisit ses victimes. La complexité du scénario se met en place et dévoile en partie le potentiel de la série avec ce second opus bénéficiant incontestablement de plus de moyens.
Les pièges se diversifient et sont plus nombreux que dans le premier, incarnant presque un rôle à eux seuls. Tout comme le premier opus, la chute du film est tout simplement excellente, inattendue, tordue et torturante mais excellente.
Un léger bémol tout de même. Je sais qu'il faut montrer la détresse psychologique des "joueurs" mais une ou deux crises d'hystéries sont tout de même trop prononcées.

Jezekiel



Lt. Mathews
Daniel Mathews
Xavier, une des nouvelles victimes
Amanda, l'une des anciennes victimes à nouveau dans le jeu
John / Jigsaw

 Saw III

Histoire : Mathews n'est pas mort et il n'a pas dit son dernier mot ... du moins pas encore.
De son côté sa collègue Kerry retrouve une nouvelle victime de Jigsaw mais quelque chose la fait douter du coupable. En effet la victime n'avait aucune chance d'en réchapper même si elle parvenait à se libérer. De retour chez elle, Kerry est à son tour conviée à l'une des parties de Jigsaw.
Bien que mourant, Jigsaw organise à nouveau une "partie géante" conviant d'une part Lynn, médecin urgentiste, à le soigner avec comme enjeu leur vie à tous les deux. D'autre part, un certain Jeff disputera une partie plus classique mais bien plus violente. Ces deux nouveaux joueurs ne sont pas pris par hasard ; quel lien les unit-il ?

Jezekiel



La saga continue de s'enrichir et ce troisième opus fait preuve d'un scénario particulièrement retord. Veillez à être bien attentif aux formulations et aux regards, ils ne sont pas anodins.
Les pièges, quant à eux, deviennent encore plus complexes mais aussi plus sadiques et gores (je pense notamment au piège de l'afro-américain).
A côté de ça la relation John / Amanda est plus approfondie et on assiste à un premier flashback sur le premier film grâce auquel le fil de la saga prend de suite de l'épaisseur.

Jezekiel



John
Amanda
Kerry
Lynn
Jeff

 Saw IV

Histoire : A la morgue, un médecin légiste débute l'autopsie de John Kramer, le tueur au puzzle. Il découvre dans son estomac une ultime K7 audio en guise de testament.
Appelé par le médecin, le Lieutenant Hoffman écoute l'enregistrement audio qui lui promet que le jeu ne s'achève pas avec sa mort mais qu'il ne fait que commencer au contraire.
Il s'avère en effet que John et Amanda avaient un complice que les agents du F.B.I. Strahm et Perez vont tenter de poursuivre. Une course-poursuite va alors avoir lieu après Rigg, membre de l'escouade d'intervention, plongé bien malgré lui dans une initiation sanglante à la méthode Jigsaw.

Jezekiel



Le nouveau chef d'orchestre s'invite dans la saga à la façon de son maître à penser mais non moins excellente. Ce quatrième épisode charnière de la saga, revient sur bien des faits des précédents films de façon complètement cohérente et on en apprend davantage, notamment, sur le passé de John et ce qui l'a fait "plonger".
Le fait que les pièges soient moins recherchés n'est pas un indice du manque d'inspiration des auteurs mais quelque chose de réfléchi et justifiable. Au contraire, s'ils avaient poursuivi dans la complexité des pièges, on aurait pu se poser des questions.
Bref, si l'on fait un peu attention, Saw montre que ce n'est pas qu'une série gore et violente mais aussi qu'elle est mûrement réfléchie.

Jezekiel



Rigg
le Lieutenant Hoffman
Jill Kramer, l'ex-femme de John
l'Agent Strahm
l'Agent Perez

 Saw V

Histoire : Alors que l'agent Strahm est confronté à Jeff, il est obligé d'abattre ce dernier qui était particulièrement agité. A ce moment la porte se referme et l'emprisonne dans la salle d'opération improvisée de Jigsaw. Toutefois il parvient à trouver une sortie ... ou plutôt à trouver la sortie qu'on lui avait destinée. Hoffman parvient à le piéger sans grand espoir apparent de réussite pour Strahm. Néanmoins, l'agent du F.B.I. s'avère bien plus ingénieux que prévu et en réchappe. Débute dès lors pour lui le jeu dont il sera le principal acteur sans s'en douter. De son côté, Jill est convoquée chez un notaire où elle découvre le testament de John et son héritage. Pendant ce temps une conférence de presse donnée par la police déclare officiellement que l'affaire Jigsaw est classée. Dans l'élan, Hoffman est promu capitaine. Mais est-ce vraiment fini ? Ou un nouveau jeu, autre que celui de Strahm, s'apprête-t-il à débuter ?

Jezekiel



Cet opus donne la part belle à Hoffman et les circonstances de sa rencontre avec John par de multiples flash-backs qui s'incorporent parfaitement dans la saga sans aucune incohérence. Ceci prouve, s'il fallait encore le démontrer, la qualité certaine de cette saga rudement bien pensée et amenée.
Si, contrairement à moi, vous n'avez pas pu découvrir la saga en visionnant les films à la suite, cet épisode est parfait pour remémorer au spectateur les précédents épisodes au fil de l'enquête de Strahm qui reprend les scènes de crimes les unes après les autres.
Petit bémol, la série semble légeremment s'essoufler dans cet opus mais c'est vraiment un sentiment à peine perceptible et la fin, toujours aussi vicieuse, cloue le spectacle de façon magistrale.

Jezekiel



le Capitaine Hoffman
John de retour d'outretombe grâce aux flashbacks
Jill
l'Agent Erickson
les Nouveaux Joueurs

 Saw VI

Histoire : Sur la scène d'un nouveau jeu de Jigsaw, Hoffman retrouve l'agent Erickson. Lui et son équipe ont retrouvé sur la victime les empreintes de Strahm qu'Hoffman a laissées à leur intention pour accréditer la culpabilité de l'agent du F.B.I.. Mais ce qu'il n'avait pas prévu était la survie de l'agent Perez.
De son côté, Jill prend enfin connaissance de l'héritage de son ex-mari enfermé dans la fameuse boîte. Elle communique son contenu à Hoffman pour que débute un nouveau jeu à multiples participants.
Toutefois, elle se conserve une enveloppe dont elle tait l'existence. Que renferme-t-elle et pourquoi Hoffman ne doit pas en prendre connaissance ?

Jezekiel



On approche du dénouement et la toile machiavélique se dévoile encore davantage via plusieurs petits flash-backs qui mettent à jour les relations entre John, Jill, Amanda et Hoffman. Plus l'intrigue se dévoile plus on veut en savoir plus. Quel supplice exerce sur les spectateurs la fin de cet épisode qui nous laisse sur un cliffhanger.
Que dire des pièges ? Ils sont plus cruels que ceux auxquels nous a confrontés la série jusque-là. En effet cette fois tous les joueurs se connaissent et les choix que doit faire le joueur principal ne s'en retrouve que plus douloureux.

Jezekiel



Hoffman plus inquiétant que jamais
Jill, la colombe pas si blanche que ça
l'agent Erickson sur le point de découvrir le pot-aux-roses
l'Agent Perez toujours vivante
William Easton, le joueur principal

 Saw VII / Saw : le Chapitre Final / Saw 3D

Histoire : Sorti vivant du piège de Jill, Hoffman parvient à son atelier où il se recoud la joue à vif. De son côté, Jill se rend à un poste de police où elle demande à parler à un inspecteur en particulier : Matt Gibson des affaires internes. Elle réclame l'immunité en échange de ce qu'elle sait sur Hoffman.
Pendant ce temps, un certains Bobby Dagen fait la promotion de son livre racontant comment il a survécu à Jigsaw ... ce que Hoffman n'a pas l'air d'apprécier et décide d'en refaire sa cible pour son prochain jeu.

Jezekiel



Cet ultime opus de cette saga est toujours aussi gore et semble repousser encore une fois les limites du soutenable. Plus meurtrier que jamais, Hoffman et sa technique de la terre brûlée clôt la saga avec un carnage de grande ampleur.
Signe que cela conclut la saga, on revoit certaines victimes du machiavélique Jigsaw au court de ce film.
Comme toujours la révélation de fin de film est sordidement excellente. Elle dévoile un autre aspect des meurtres de Jigsaw auquel on n'avait pas forcément pensé et qui pourtant est d'une logique implacable.
En conclusion, je dirais que la saga des Saw me restera en mémoire non seulement pour son gore assumé mais aussi pour son scénario retort et mangifique.

Jezekiel



Hoffman se recoud
Jigsaw, le Maître
Jill et l'inspecteur Gibson
Bobby
Dr. Gordon

 Terminator

Histoire : En 2029, la Terre sera ravagée par une guerre totale entre les hommes et les machines.
Mais le combat final n'aura pas lieu dans ce futur apocalyptique mais de nos jours, en 1984, à Los Angeles !
Skynet, le nom de l'intelligence artificielle belliqueuse, est parvenu à envoyer dans le passé un de ses agents : un cyborg muni d'un endosquelette cybernétique recouvert de chair humaine pour mieux passer inaperçu.
Sa mission est de trouver et tuer une certaine Sarah Connor.
Pour la protéger, la résistance humaine parvient également à envoyer l'un de ses agents. Lequel des deux atteindra la jeune femme le premier ?

Jezekiel



Voici le premier opus d'une saga cultissime mettant en scène un splendide Arnold Schwarzenegger dans le rôle du cyborg tueur qui lui collera à la peau pour le reste de sa carrière. Et pour cause, le rôle lui va comme un gant ... dire qu'au départ il avait été prévu pour jouer le rôle de Kyle Reese ...
Le film date de 1985, presque trente ans ! Forcément, ça se ressent. On le voit dès le début avec la coupe volumineusement ringarde de Sarah Connor ... mais aussi avec quelques effets spéciaux. Quelques maquettes aux finitions parfois approximatives pour un oeil très averti mais surtout au niveau de la scène où Arnold est sensé se tripatouiller l'oeil à coups de scalpel. La tête en animatronic n'étant pas vraiment fidèle à l'acteur. Même si j'émets cette critique en 2012, ce défaut majeur du film était déjà consternant à l'époque.
En dehors de cette énormité, le film s'en tire toujours très bien. Les lasers sont encore de bonne facture et que dire de son endosquelette que l'on voit en intégralité à la fin du film ? Tout simplement splendide.
En conclusion je dirais qu'il est difficile de ne pas être accroc dès le premier film grâce à la magie de James Cameron d'avant-garde à n'importe quelle décennie.

Jezekiel



Pour son premier film (d'une nombreuse série de succès cinématographiques depuis d'ailleurs), James Cameron signe avec Terminator en 1984 un vrai chef-d'oeuvre du film d'anticipation.
Sur un concept novateur à l'époque, tourné essentiellement de nuit, nerveux et sans temps mort, le film donne le sentiment de ne laisser que très peu de place à l'espoir. Les scènes retraçant le futur de l'humanité sont incroyables de noirceur. Les effets spéciaux de Stan Winston sont d'ailleurs excellents et ne souffrent que de très peu de défauts, sauf pour la fameuse scène ou le terminator panse ses blessures et révèle sa vraie nature de cyborg. La tête en animatronic de notre cher Arnold est tout simplement hideuse! Ceci dit, Winston se rattrape allègrement avec l'impressionnant squelette cybernétique du T.800, au design tout simplement magnifique!
Dans le rôle du cyborg implacable justement, le jeu monolithique et la carrure impressionnante de Schwarzenegger font merveille, et ce rôle contribuera (comme le fut celui de Conan 3 ans plus tôt) à sa gloire. Les autres acteurs sont eux aussi efficaces, même si au final Schwarzie éclipse tout le monde dans un rôle avec très peu de répliques, dont le célèbre "I'll bee back" ^^.
Au final donc, cette oeuvre culte désormais (qui fut suivie de 3 films et d'une série télévisée) est définitivement entré dans la légende du cinéma fantastique.



Le film qui a lancé la saga culte. Tout d'abord, nous avons affaire à une excellente histoire de science-fiction. Le voyage dans le temps est certes un classique aujourd'hui,mais ne l'était pas tant que ça à l'époque.
Du côté des acteurs, je dois dire que je suis fan de Schwarzy, donc je ne serai pas objectif en parlant de lui, mais je dirai quand même que le T-800 est impressionnant. Quant à Sarah Connor, il s'agit d'un personnage que j'apprécie pas mal aussi. Paradoxalement, Kyle Reese m'a moins marqué, alors que c'est lui le héros.
En revanche, pour les effets spéciaux, cela pêche un peu. D'une part, le film n'a pas très bien vieilli de ce côté-là, et d'autre part, le film a eu un budget assez pauvre... Pourtant, lorsqu'on sait qu'il a rapporté dix fois plus que ce qu'il a coûté, ça laisse rêveur...
En résumé, je conseille ce film à tout le monde. Sans exception. Il s'agit pour moi ici d'un classique du cinéma, et se doit d'être vu.

Shion



Sarah Connor - Linda Hamilton
Kyle Reese - Michael Biehn
le Terminator - Arnold Schwarzenegger
le Dr. Silberman
l'endosquelette du Terminator

 Terminator 2 : le Jugement dernier

Histoire : En 1984, le Terminator envoyé par Skynet pour supprimer Sarah Connor a échoué dans sa mission. Qu'à cela ne tienne ! Skynet n'a pas dit son dernier mot. Il renvoie en 1995, cette fois, un nouveau modèle de Terminator, le T-1000, pour tuer John Connor, le futur leader de la résistance humaine, alors qu'il n'est encore qu'un adolescent.
La résistance humaine n'est pas en reste puisqu'elle parvient à reprogrammer un Terminator de l'ancienne génération et à le renvoyer à son tour dans le passé. Le sort de l'humanité dépendra essentiellement de laquelle des deux machines mettra la main la première sur John.

Jezekiel



James Cameron signe un second volet de la saga tout simplement splendide ! On dit souvent que le second volet est moins bien que l'original ... détrompez-vous ! Ici, ce n'est pas le cas !
Schwarzenegger est tout simplement sculptural et magistral dans ce rôle et que dire du jeu d'acteur de Robert Patrick qui incarne un T-1000 à l'impassibilité parfaite. On pourra également remarquer la très belle prestation de Linda Hamilton en psychotique névrosée incarnant une Sarah Connor aux antipodes de celle du précédent opus.
Niveau effets spéciaux, six années après le premier, on observe une sacrée avancée de ce qui était le summum à l'époque avec l'animation du T-1000 qui reste encore excellente en 2013 !
Petit bémol en revanche concernant le scénario. Tandis que dans le 1 on nous rabachait que seul des êtres organiques pouvaient voyager dans le temps ... d'où la couche épidermique du Terminator ... on passe sous silence le fait que le T-1000 ne possède rien du tout d'organique ...
En conclusion un excellent film qui ravira tous ceux qui aiment de près ou de loin la Science Fiction et dont la version longue vaut vraiment le détour !

Jezekiel



T-800 - Arnold Schwarzenegger
T-1000 - Robert Patrick
John Connor - Edward Furlong
Sarah Connor - Linda Hamilton
Miles Dyson - Joe Morton

 Terminator 3 : le Soulèvement des Machines

Histoire : Dix ans se sont écoulés depuis la dernière visite des machines tueuses dans le passé. Sarah Connor est décédée tandis que John, âgé d'une vingtaine d'année, est devenu un véritable marginal, vivant en marge de la société et surtout d'une quelconque technologie qui pourrait l'identifier. Néanmoins Skynet menace toujours le futur et n'en a pas fini avec l'humanité, c'est ainsi qu'il renvoie dans le passé un nouveau modèle de Terminator : le T-X. Un modèle quasi invulnérable qui a pour mission de localiser et tuer les futurs lieutenants de John. De son côté la résistance renvoie à nouveau l'habituel modèle de T-800 à la rescousse de John et d'une certaine Kate Brewster. Le sort de l'humanité va se jouer à l'aube de la guerre qui verra s'opposer machines et humains.

Jezekiel



Jonathan Mostow reprend les rênes de la saga après James Cameron. On notera une fidélité très correcte à l'univers avec des courses poursuites digne du 2 ... mais avec encore plus de moyens. Comment ne pas prendre son pied lors de la course-poursuite entre le camion de pompiers et le gigantesque camion-grue ? Tout simplement ébouriffant !
Bien qu'ayant un peu vieilli, Schwarzenegger reste encore impeccable dans son rôle de Terminator qu'il endossera pour la dernière fois.
Niveau scénario, le film ne transgresse rien dans la saga et il est fort intéressant d'assister au soulèvement allant crescendo des machines.
Gros bémol tout de même : le film pâtit d'un sens de l'humour trop présent et souvent grotesque qui nuit trop au film pour ne pas être cité. Là où l'humour du 2 était sensé puisque le Terminator était en interaction avec un gamin, dans le 3 ce même genre d'humour fait tache alors que les évènements sont tout de même sinistres.

Jezekiel



T-800 - Arnold Schwarzenegger
T-X - Kristanna Loken
John Connor - Nick Stahl
Kate Brewster - Claire Danes
un T-1

 Terminator Renaissance

Histoire : Nous sommes en 2018 et la guerre homme/machine bat son plein !
Dans cet univers post-apocalyptique, John Connor n'est pas devenu le chef des armées humaines. Néanmoins il est à la tête d'un commando et son charisme la fait connaître au travers de toute la résistance.
Après que lui et son commando aient attaqué une base de Skynet, un certains Marcus Wright sort des décombres nu comme un ver. Qui est-il ? Un nouveau Terminator envoyé du futur ? Mais pourquoi ses derniers souvenirs sont ceux d'un condamné à mort attendant dans le couloir de la mort ? Sera-t-il un allié ou un ennemi à l'aube d'une bataille décisive ?

Jezekiel



Réalisé par McG, oubliez tout humour inapproprié ! Avec lui, la saga prend un tournant décisif et gagne en sérieux ... et sinistre.
L'univers est tout simplement incroyable et on assiste enfin à ce monde tourmenté dont on nous parle depuis le premier opus.
Que ce soit Christian Bale ou Sam Worthington, les deux acteurs phares de cet opus, ils sont irréprochables dans leurs rôles avec une justesse impeccable. Et sera bien malin celui qui parviendra à déterminer lequel des deux est le véritable héro du film tant leurs personnages sont aussi essentiels l'un que l'autre et l'un à l'autre.
On notera également la présence de nombreux clins d'oeil bienvenus aux autres opus de la saga tels qu'un Arnold Schwarzenegger en images de synthèse ou encore la chanson phare de Terminator 2 "You could be mine".
En espérant que ce film soit un nouveau souffle à la saga et voit pointer un cinquième opus dans cette même veine ^^

Jezekiel



Marcus Wright - Sam Worthington
John Connor - Christian Bale
Kyle Reese - Anton Yelchin
un T-600
un Schwarzenegger en images de synthèse

 Tron

Histoire : Kevin Flynn est un informaticien de génie et l'auteur de plusieurs programmes révolutionnaires qui auraient pu lui faire gravir les plus hauts sommets de la société qui l'employait , Encom. Mais Ed Dillinger, un autre programmateur, lui a littéralement volé ses programmes pour les utiliser à ses fins, a réussi à le faire licencier et ainsi devenir président d'Encom. Réduis à diriger une salle d'arcade, Flynn n'a de cesse depuis de tenter de pénétrer dans le système informatique de son ancienne société pour y retrouver une trace de son travail et ainsi confondre l'imposture de Dillinger. Avec l'aide de ses amis Alan, créateur du programme de sécurité Tron, et Lori, son ex petite amie, il réussit à s'introduire dans les locaux d'Encom et à pénétrer dans son système informatique.
Seulement le M.C.P ( Master Control Principal ), un programme de Dillinger gérant le système et gagnant en puissance et intelligence, réussit à l'aide d'un laser révolutionnaire à propulser Flynn sous forme de programme dans l'ordinateur central pour le faire disparaitre. Dans un monde virtuel qu'il a lui même créé et où tous les programmes sont à l'image de leurs concepteurs, Flynn devra lutter contre le M.C.P en survivant à des jeux diaboliques pour tenter de regagner son monde.
Tron, surpuissant guerrier œuvrant pour la liberté des programmes, lui prêtera main forte contre les sbires du M.C.P et son diabolique assistant, Sark .

Clad



Parti pris audacieux des studios Disney en 1982, Tron est une œuvre révolutionnaire à plus d'un titre. Premier film dans l'histoire du cinéma à utiliser l'imagerie informatique à une telle échelle pour créer de toutes pièces un monde virtuel, il fut la source d'inspiration de futurs films comme Matrix et sa matrice par exemple. A une époque où l'informatique n'était pas du tout démocratisé comme aujourd'hui , Tron ne remporta certes qu'un succès d'estime mais fut salué par la profession pour son audace et son parti pris visuel.
Près de 20 ans après sa sortie, force est de reconnaitre que le film a un aspect kitch qui fera sans doute sourire les néophytes ou les habitués des techniques de synthèse d'aujourd'hui. Mais ses morceaux de bravoure comme la course de motos lumineuses ou ses duels au disque de lumière entre autres, ainsi qu'un énorme capital sympathie ont fait gagner à cette œuvre un statut culte bien mérité depuis. Je salue donc de mon coté le premier film " Geek " de l'histoire du cinéma!

Clad



Tron, c'est un film que je connais depuis très longtemps, dont j'ai vu plein d'extraits mais qui ne m'a jamais donné envie de le voir. Ce n'est qu'en 2012 que je me suis jeté à l'eau et l'ai enfin visionné.
Le verdict est très mauvais ! Même en prenant en compte son année de sortie (1982, la même année que celle de E.T. l'extraterrestre et 3 ans après Alien) on ne peut, honnêtement, rien trouver de bien dans ce film ! Et c'est un comble pour un film soi-disant culte ! Le scénario est très limite et complètement décousu. On est balancés dans l'univers virtuel dès le début du film sans aucune ombre d'explication et on passe d'une séquence à une autre sans aucune transition.
Mais s'il n'y avait que ça, on pourrait encore se reposer sur d'autres aspects du film. Prenons les dialogues ! Ils sont ennuyants à l'extrême avec du jargon faussement technique lorsqu'ils ne sont pas plats et bas de gamme. Le jeu des acteurs ? A jeter aux oubliettes. Enfin en même temps ils n'ont pas dû avoir beaucoup le choix pour interpréter des personnages d'une naïveté navrante. Cerise sur le gâteau : les effets spéciaux ! Complètement ratés de A à Z alors qu'à l'époque il y avait moyen de faire un peu mieux tout de même.
En conclusion, Tron est pour moi un film culte, oui mais pas pour ses qualités (en a-t-il au moins ?) bien au contraire. C'est également l'un des rares films devant lequel j'ai failli m'endormir et c'est surtout un film qui n'aurait jamais dû être tenté à cette époque mais plutôt au moins dix ans plus tard. Une véritable catastrophe !

Jezekiel



Kevin Flynn, visionnaire et informaticien de génie.
Alan Bradley, ami de Flynn et créateur du programme Tron.
Ed Dillinger, président d'Encom, usurpateur du travail de Flynn et créateur du M.C.P.
Un monde virtuel immense où est précipité Flynn bien malgré lui.
Les courses de light cycle, théatre de jeux morbides organisé par la M.C.P.
Tron, combattant d'élite oeuvrant pour les concepteurs et contre l'oppression du M.C.P.
Sark, bras droit du M.C.P et combattant sadique.
Kevin Flynn ( au centre ) aide Tron et Ram ( à gauche ) dans leur lutte contre l'oppression.
Tron sur le point de communiquer avec son concepteur, Alan.
Le M.C.P, tout puissant despote du monde virtuel créer par Kevin Flynn.

 Tron l'héritage

Histoire : En 1989, Kevin Flynn, programmeur de génie et président de la toute puissante société d'informatique ENCOM disparait mystérieusement.
20 ans plus tard, son fils Sam hanté par sa disparition et ayant refusé de lui succéder, est informé par le vieil ami de son père Alan Bradley d'un mystérieux message qu'il pense être de Kevin Flynn, provenant de la vieille salle d'arcade que ce dernier dirigé jadis.
Intrigué, Sam s'y rend et au détour d'une salle secrète se retrouve précipité dans la Grille, le monde virtuel créé de toutes pièce par son pére.
Confronté à un monde hostile et à des règles de survie impitoyables, Sam n'aura qu'un but : retrouver et ramener avec lui son pére dans le monde réel.

Clad



Prés de 30 ans après la sortie de son ainé, cette suite attendue par de nombreux fans voit donc le jour, bénéficiant cette fois des technologies actuelles et de la 3D.
Tron L'héritage est un film qui n'a pas à rougir de la comparaison avec son grand frère désormais culte. Rythmé, esthétiquement stylé et riche en morceaux de bravoure, c'est un film qui nous donne aussi l'opportunité de voir les progrès impressionnants en matière d'imagerie numérique en la personne de Clu, double synthétique bluffant de l'acteur Jeff Bridges rajeuni de 30 ans.
La bande originale signé Daft Punk ( qui font un caméo dans le film ) est de plus excellente. Un bijou donc pour les fans de la première heure, les néophytes trouveront ici je pense un film agréable et bien adapté à son époque du "tout numérique".

Clad



Deuxième opus de cette saga sorti 28 ans après le premier, qu'en est-il ?
Bon, déjà ce qui saute aux yeux, c'est évidemment les progrés effectués dans les effets spéciaux, c'est indéniable. Est-ce la seule chose qui fut améliorée en 28 ans ? Heureusement, non ! Il n'a complètement rien à voir avec son aîné et ses foultitudes de défauts.
Ils ont mis le temps mais ils ont tiré des enseignements des erreurs commises dans le premier. On a droit à une véritable introduction en la matière (et non un larguage comme ce fut le cas dans l'original) qui permet même de faire complètement l'impasse sur le précédent opus. On a un scénario (à peine) plus poussé mais également une fin correctement mise en scène et non bâclée. Le jeu des acteurs est vraiment bon, bénéficiant même de dialogues plus vivants et sonnant plus justes.
Contrairement au premier où j'avais l'impression qu'ils faisaient passer les effets spéciaux au premier plan, occultant le scénario ; Héritage donne plus l'impression que les effets servent l'histoire. Je saluerais la modélisation de Jeff Bridges en plus jeune, pas parfaite mais très convaincante.
En conclusion on est en droit de se demander comment un si bon film peut-il être la suite d'une si grosse daube auidiovisuelle !

Jezekiel



Kevin Flynn, la veille de sa mystérieuse disparition.
Sam Flynn, jeune homme rebelle hanté par la disparition de son pére .
Alan Bradley a reçu un bien étrange message auquel il ne croyait plus.
Sam est précipité lui aussi dans la Grille, le monde virtuel conçu par son pére.
Sam devra lutter lui aussi pour sa survie dans de dangereux jeux au sein de la Grille.
Clu, avatar diabolique et ambitieux responsable de l'exil de son créateur, Kevin Flynn.
Kevin Flynn, emprisonné depuis prés de 20 ans au sein du monde virtuel qu'il a créé .
Quorra, amie et alliée de Kevin flynn.
Kevin et son bras droit Tron, peu avant la rebellion de Clu.
Castor, programme influent et mystérieux qui pourrait être d'une grande aide pour Sam.

 Underworld

Histoire : Depuis des siècles, les vampires et les lycans se livrent une guerre sans merci. Bien que ces derniers semblent pratiquement exterminés, certains vampires appelés les Tueurs continuent le combat. C’est le cas de Sélène, qui après une bataille acharnée contre des lycans, découvrent que ceux-ci suivaient un humain, ce qui n’est pas dans leurs habitudes. De plus, elle soupçonne le chef des lycans, Lucian, d’être toujours en vie, même s’il est censé avoir été tué par Craven, un autre Tueur, antipathique et ambitieux.
Dans cette période de doutes, qui Sélène doit-elle croire, ses amis vampires ? Ou bien le mystérieux humain Michael Corvin, pour lequel elle commence à développer des sentiments ?

Shion



Les vampires et les loups-garous sont un sujet récurrent dans les films d’horreur depuis bien longtemps. Néanmoins, ce film traite le sujet différemment, d’une part en les opposant, d’autre part en les humanisant, et surtout en créant un véritable contexte à leur apparition. On peut également ajouter à ceci des personnages charismatiques, et non manichéens. En effet, quasiment jusqu’à la fin on se demande quels sont les véritables antagonistes, et on s’attache à certains personnages, tout aussi facilement qu’on en déteste d’autres.
Bref, ce film a lancé une saga, et ce n’est pas pour rien. Je le recommande à tous les fans de ces monstres connus du cinéma.

Shion



Underworld, c'est d'abord un univers cohérent bourré de bonnes idées. Les personnages, qu'ils soient de premier ou second plan ont tous bénéficié d'une aura propre. Il a connu un tel succès qu'il est devenu référence en la matière ... ce qui n'a pas toujours que de bonnes répercussions, comme le fait que certaines personnes ne soient plus capables d'appréhender des relations lycanthropes/vampires autrement que par un conflit avec une domination de ces derniers. D'autre part je déplore énormément l'apparence de l'hybride. Il a été bien amené mais son apparence physique contraste énormément avec les autres trouvailles du film.
"- A un moment du film on va faire intervenir l'hybride !"
"- Ouais ! Carrément génial !"
"- Et comment on le représente ?"
"- Euh ..."
Bref, vous l'aurez compris, c'est pour moi LA grosse déception du film. Heureusement la préstence de Kate Beckinsale dans le rôle de Sélène fait bien vite oublier cette erreur de parcours qui aurait pu être impeccable.

Jezekiel



Sélène, héroïne du film.
Les balles à ultraviolet, mortelles pour les vampires.
Rencontre secrète entre Lucian et Craven.
Viktor, l'un des aînés des vampires.
Michael, le premier hybride lycan/vampire.

 Underworld Evolution

Histoire : Le film commence au Moyen-âge, lorsque les trois aînés parviennent à capturer William, le premier Lycan, condamné à l’emprisonnement à vie par Viktor. On reprend ensuite immédiatement là où le précédent film s’était arrêté. Sélène et Michael sont en vie, mais ils doivent désormais affronter Markus, le dernier aîné des vampires encore en vie, et celui qui leur a donné naissance à tous. Celui-ci veut libérer son frère William, le premier des Lycans, et il semble penser que Sélène à un lien avec cette histoire, mais quel est-il ? Peut-être que Tanis, un ancien historien vampire exilé par Sélène alors sous les ordres de Viktor pourra l’éclairer…
Un vieil homme mystérieux à la tête d’un commando récupère les cadavres des ennemis vaincus… Son rôle, bien qu’énigmatique, est pourtant primordial…

Shion



Une suite dans la même veine que le premier opus, avec une bonne dose d’action supplémentaire. J’ai adoré le fait d’en savoir plus sur la famille Corvinus., et donc sur les origines de nos monstres préférés. Si on peut regretter que la plupart des anciens personnages soient morts, les nouveaux sont très sympathiques aussi. Markus fait un antagoniste génial, d’un autre genre que Viktor, ce qui permet de varier les plaisirs. Alexander et le commando sont également de très bonnes idées, qui expliquent le fait que les humains ne soient pas au courant de l’existence des vampires et des lycans.
J’ai pour ma part tellement aimé ce film que je suis allé le voir deux fois au cinéma, dont l’avant-première… C’est dire si je vous le conseille.

Shion



Passé rapidement sur son histoire dans le premier opus, ce second revient largement sur la famille Corvinus pour notre plus grand plaisir, épaississant que plus l'univers de la saga.
L'action prend également une part plus importante du film et ça aussi, ce n'est pas pour me déplaire. Les combats sont plus intenses et pour cause lorsqu'on sait qui affrontent nos deux tourtereaux. Alors que dans le premier opus Viktor avait le charisme, Marcus possède ici la puissance qu'on attendait de la part d'un de ces fameux aînés.
On notera la scène d'amour entre Sélène et Michael qui a quelque peu posé problème puisque tournée sous les yeux du mari de l'actrice qui n'était autre que le réalisateur.

Jezekiel



Tanis, historien banni.
Alexander Corvinus, le premier immortel.
La clé de la prison de William.
Retrouvailles entre Markus et William.
Markus transformé.

 Underworld Le soulèvement des Lycans

Histoire : Il ne s’agit pas ici d’une suite directe des deux premiers volets, mais d’une préquelle, se déroulant au Moyen-âge, avec comme héros, non plus Sélène et Michael, mais Lucian et Sonja, la fille de Viktor. Après la capture de William, les lycans sont mis en esclavage par les vampires. Lucian nait dans cette condition, mais est le premier lycan à être né sous sa forme humaine, et se voit recevoir un traitement de faveur de la part de Viktor. Néanmoins, celui-ci ignore que Lucian est l’amant de Sonja. Peu à peu, Lucian se lasse de la servitude, et va finir par se rebeller contre l’autorité de l’aîné, causant sa chute. Mais le lycan s’en retrouve grandi et renoue avec ses frères, qui n’ont également qu’une idée en tête : être libres.

Shion



Un film un peu moins bon que les précédents de mon point de vue, et aussi un peu différent des deux précédents, celui-ci mettant plus l’accent sur les sentiments des personnages. De plus, ceux qui ont vu le premier opus savent ce qui va se passer, ce qui peut gâcher légèrement le film, et c’est sûrement pour cette raison que je l’ai moins apprécié. Néanmoins, il est intéressant de voir Lucian dans la peau du héros, et de retrouver Viktor en antagoniste impitoyable, fidèle à son habitude. C’est aussi une agréable surprise de revoir Raze, qui reprend son rôle de bras droit et d’ami de Lucian. On pourra reprocher à l’adaptation française d’avoir rajouté un « 3 » du plus mauvais effet lorsqu’on sait qu’il s’agit d’une préquelle, et non pas d’une séquelle…

Shion



Comme toute saga "branchée", Underworld s'est vu doté d'une préquelle et quelle préquelle !
Enfin un épisode où les lycans se taillent la part du lion. Il était temps !
Comme toute préquelle, comme la seconde trilogie Star Wars, on sait comment ça finit ... Loin de me gâcher le plaisir, ça en crée un nouveau. En effet le suspens de la fin n'a pas lieu d'être, mais comment le contexte a évolué pour y arriver éveille un intérêt différent mais pas moindre.
Seule petite déception : on n'a pas eu droit à l'épisode où Lucian et Craven ont conclu un pacte et trompé Viktor. Mais bon, le film reste bon et répond même à l'une de mes principales questions laissées en suspens depuis le premier opus.

Jezekiel



Lucian, lycan esclave des vampires.
Sonja, fille de Viktor et amante de Lucian.
Raze, lycan nouvellement transformé.
Les lycans libres.
La fameuse tragédie ayant engendré les évènements que l'on connait.

 Underworld Nouvelle ère

Histoire : Après les évènements d’Underworld Evolution, les humains ont finalement découvert l’existence des vampires et des lycans. S’ensuit alors une gigantesque chasse aux sorcières envers ces deux races. Sélène et Michael tentent de s’enfuir mais se font capturer. Douze ans plus tard, Sélène se réveille dans un caisson cryogénique, dans un laboratoire d’Antigen, qui l’utilise comme sujet d’études. Elle parvient à s’enfuir avec une mystérieuse petite fille possédant les mêmes pouvoirs que Michael, et rencontre le vampire David, qui lui explique que les vampires sont désormais la proie des humains. Sélène cherchera par la suite à détruire Antigen, avec à sa tête l’antipathique Jacob Lane.

Shion



C’est avec un grand plaisir que l’on retrouve cette saga, ainsi que Kate Beckinsale. L’histoire met (enfin) les humains sur le devant de la scène et nous avons droit à plusieurs rebondissements. Les dirigeants d’Antigen sont certes moins charismatiques qu’un Lucian ou qu’un Viktor, mais ils représentent un danger bien réel, et montrent qu’ils sont prêts à aller très loin. Je suis un peu mitigé en ce qui concerne les autres personnages : la petite fille est potentiellement intéressante pour un prochain opus mais a une personnalité assez peu développée, même si cela s’explique scénaristiquement, et David est un personnage qui a pu aider Sélène à se retrouver après ses 12 années d’absence, mais que je n’aimerais pas voir continuellement. En revanche, Sébastian a le mérite de nous présenter le point de vue d’un être humain sur toute cette histoire, et j’aimerais bien le voir par la suite. Le gros bémol de ce film est l’absence de Scott Speedman, alias Michael…

Shion



Le "nettoyage" des non-humains.
Jacob Lane, directeur d'Antigen.
La fille de Sélène.
L'inspecteur Sebastian.
Le vampire David.

 Van Helsing

Histoire : Fin du 19 ème siècle. Gabriel Van Helsing, chasseur de monstres et combattant du mal à la solde du Vatican, est envoyé en mission par ce dernier en Transylvanie pour mettre un terme aux plans diaboliques du tout puissant comte Vlad Drakul , plus connu sous le sinistre nom de Dracula. Le maléfique vampire souhaite en effet mettre la main sur la créature du docteur Frankeistein pour accomplir de sinistres desseins.
Accompagné du jeune moine Carl, expert en armement, Van Helsing y feras la connaissance de la belle Anna Valérius , membre d'une lignée qui combat vainement Dracula depuis des générations. Il fera face aussi aux puissants loups-garous ainsi que les femmes du comte , prêtes à tout pour aider aveuglement leur maître.

Clad



Réalisateur entre autre des récents opus de "La momie", Stephen Sommers nous livre avec "Van Helsing" une réjouissante rencontre entre trois célèbres personnages de la mythologie fantastique que sont Dracula, le monstre de Frankenstein et le loup-Garou. Rythmé, riche en effets spéciaux particulièrement soignées (le loup-garou entre autres, particulièrement magnifique) et sans temps mort notable, le long métrage est un "ride" particulièrement exaltant.
Hugh Jackman campe ici un mystérieux et courageux Van Helsing, la magnifique Kate Beckinsale est superbe en jeune femme déterminée à accomplir la quête de sa défunte famille et David Wenham campe un assistant facétieux, qui nous rappelle un certain "Q", oeuvrant dans le plus célèbre des romans de Ian Fleming.
Seuls défauts notables du film à mon goût, un Dracula manquant singulièrement de charisme ainsi que le passé mystérieux de Van Helsing non révélé au final. Toutefois, ces maigres carences n'enlèvent rien à cette oeuvre divertissante qui est un régal pour tout amateur de cinéma et de bestiaire fantastique.

Clad



Je dois avouer que j'avais un peu peur de voir ce film. Il n'y a qu'à voir la bande-annonce pour comprendre qu'il s'agit d'une très libre adaptation des personnages de Bram Stoker, Dracula, et surtout Van Helsing, le héros.
Et en effet, notre Van Helsing n'a rien à voir avec le vieux professeur de Stoker. Néanmoins, j'apprécie beaucoup cette version, plus portée sur l'action. Il faut dire que le fait que Hugh Jackman le joue y est sans doute pour beaucoup.
Puisque l'on parle des acteurs, j'ai également été ravi de voir Kate Beckinsale. En revanche, les autres ne m'ont pas convaincu, notamment le Dracula semi-comique, et ses 3 femmes.
L'histoire est plutôt classique, mais pas désagréable. Et au niveau de la technique, c'est plutôt bon. Petit bonus : au cours du film nous avons l'occasion de voir plusieurs créatures mythiques du cinéma d'horreur, autre que les vampires, ça fait toujours plaisir.
Ce film est au final un film d'action réussi et très divertissant.

Shion



Voici un film qui dépoussière à la trinitroglycérine les monstres sacrés du cinéma ! Dracula, les Loups-garous et la Créature de Frankenstein se côtoient dans un mélange des genres fort bien réussi. Mais que serait le film sans ce fameux Van Helsing ? Une sorte de chaînon manquant entre James Bond et Wolverine !
En parlant de ce dernier, Van Helsing et Wolverine sont tous deux interprétés par l'excellentissime Hugh Jackman. La non-moins splendide Kate Beckinsale lui donne la réplique pour un duo superbe qui nous semble si naturel ... ou surnaturel.
En revanche, le Dracula, c'est une autre histoire. Un peu trop psychédélique à mon goût et l'acteur ne colle pas vraiment à l'idée que l'on pourrait se faire d'un Dracula. Enfin je finirais par signaler une bande son très inspirée et fortement évocatrice.

Jezekiel



Gabriel Van Helsing, combattant du mal à la solde du Vatican.
Anna Valérius, courageuse opposante à Dracula.
L'immortel et tout puissant comte Vlad Drakul, alias Dracula.
Les loups-garous, espèce sauvage et imprévisible.
Une des diaboliques femmes de Dracula, en pleine chasse à l'homme.
Le Vatican, siège du quartier général de Van Helsing.
Carl, moine expert en armement et assistant de Van Helsing.
L'innocente créature du docteur Frankenstein, objet de convoitise de Dracula.
L'ignoble Igor, dévoué serviteur du comte Dracula.
Le château du docteur Frankenstein, récupérer par Dracula pour y mener ses expériences .

 WATCHMEN

Histoire : 1985, dans une Amérique d'un monde parallèle, l'un des anciens super héros de ce monde, le Comédien, se fait assassiner chez lui d'une façon des plus brutales.
L'un de ses collègues de l'ancienne équipe, Rorschach, va alors mener une enquête toute aussi musclée que violente. Il va découvrir au fur et à mesure un complot, visant à tuer tous les super héros, aux implications désastreuses pour l'avenir tandis que les rapports entre les États-Unis et l'Union Soviétique n'ont jamais été aussi tendus.
Il est temps de rallier ses anciens collègues pour y mettre fin avant qu'il ne soit trop tard et que l'Horloge de l'Apocalypse n'atteigne minuit.

Jezekiel



Adaptation du graphic novel de Alan Moore, Dave Gibbons et John Higgins et publié chez DC Comics, Watchmen est une véritable réussite cinématographique !
Quelque peu déroutant au début, il gagne vraiment à être vu en entier où tant son scénario que l'esthétique incroyable du film nous en mettent plein la vue.
Rarement un film de super héros aura donné l'impression d'avoir été aussi bien fignolé et réussi. Ce souci de la perfection procure au film une dimension tout simplement dépaysante et envoûtante.
Certains de ces héros sont un peu kitsch (essentiellement les Minutemen) mais ils sont traités avec grande intelligence. Mention spéciale pour Rorschach, l'acteur l'interprétant à la perfection.

Jezekiel



Rorschach - Jackie Earle Haley
le Hibou - Patrick Wilson
Dr Manhattan - Billy Crudup
le Comédien - Jeffrey Dean Morgan
Ozymandias - Matthew Goode

 X-Men

Histoire : En 1944, dans un camp de concentration, l'adolescent Erik Lensher se découvre des pouvoirs sur les métaux sous l'infulence de terribles émotions. Il est un mutant, un parmi tant d'autres.
De nos jours, l'adolescent a bien vieilli et a appris à parfaitement contrôler ses pouvoirs. Il est devenu un mutant extrêmement puissant. Malheureusement il n'a pas choisi de mettre ses dons au profit de l'humanité. Au contraire, il veut l'asservir et donner aux mutants la place qu'ils méritent, celle de la classe dominante. Mais tous les mutants ne sont pas comme lui, d'autres, sous l'égide du Professeur Charles Xavier, font tout pour que humains et mutants vivent en harmonie, ce sont les X-Men. Ils s'opposeront de toutes leurs forces pour que Magneto n'accomplisse ses plans machiavéliques.

Jezekiel



Adaptation des célèbres comics Marvel éponymes, Bryan Singer nous livre ici un premier essai assez convaincant pour le commun des mortels mais qui heurtera sûrement les afficionados.
Le scénario tient un minimum debout par rapport à ce qu'on a pu voir dans les comics. Les effets spéciaux retranscrivant les pouvoirs des mutants sont en majorité réussis même si on peut déplorer que ceux de Storm soient un peu pâlots.
Le film possède une dynamique qui ne devrait pas lasser la majorité des newbies à cet univers.
Parlons maintenant de la question qui fâche : pour qui, exactement, ce film a-t-il été fait ? Résolument, il n'est pas destiné aux fans qui auraient pourtant dû être la cible première d'une telle oeuvre cinématographique.
Les personnages sont maltraités ainsi que leurs origines au bon gré de Singer et consort. On se retrouve ainsi avec une Malicia adolescente alors qu'elle devrait avoir le même âge que Storm. Certains acteurs semblent être nés pour tenir leurs rôles tellement ils correspondent à leur personnage (Cyclops, Jean Grey, Storm, Pr. Xavier ... et surtout Wolverine) tandis que d'autres sont tout simplement une honte (Sabretooth et surtout Magneto).
On constatera aussi la présence d'autres mutants prestigieux qui ne font que de petites featurettes comme Iceberg (qui lui devrait avoir le même âge que Cyclops et ne pas être un ado) ou encore Shadowcat et Pyro. Concernant ces deux derniers, ainsi que Sabretooth, le comble sera qu'ils seront réutilisés plus tard ... mais par d'autres acteurs et le passé cinématographique de Sabretooth sera tout simplement ... oublié.
Bref, en tant que cinévore je considère le film comme un bon divertissement ; en tant que fan des comics mutants il me fait grincer des dents.

Jezekiel



Wolverine - Hugh Jackman
Professeur Xavier - Patrick Stewart
Magneto - Ian McKellen
Tornade - Halle Berry
Jean Grey - Famke Janssen