les Jeux Vidéo d'Ancienne Génération

-Saint Seiya Ougon Densetsu / La Légende d'Or-
1986/1987
NES


Premier jeu consacré à Saint Seiya !
Jeu assez original alliant le "beat'them all" et le combat tactique.
Le jeu débute au départ de la série, c'est-à-dire lorsque Seiya fait son dernier combat d'entraînement face à Marine avant d'affronter Cassios pour obtenir l'armure sacrée de Pégase.
Les phases de combat sont très peu dynamiques, on ne voit qu'un seul des deux adversaires à la fois à l'écran.
On choisit à la façon d'un rpg l'action que l'on va effectuer pendant le tour, attaquer (et si oui avec quelle attaque) ou se protéger !
Les coups ne sont pas spectaculaires, l'écran ne cesse de clignoter pour donner un faux effet de dynamisme.
Même lorsqu'on se protège notre vie et notre cosmos baissent.
Autant les deux premiers combats en tête à tête sont simples, autant dès que l'on se bat contre les autres chevaliers de bronze pendant le tournoi intergalactique, les combats suivants deviennent durs de suite.
A noter qu'il y a quelques libertés de prises avec l'histoire car après avoir battu Shiryu, nous devons nous coltiner également Shun et Hyoga !
La phase beat'them all est tout sauf divertissante.
On voit Seiya de profil éliminant des ennemis qui reviennent toujours.
De plus, lorsqu'il revêt son armure, notre personnage voit son cosmos diminuer.

Note :



-Saint Seiya 2 Ougon Densetsu Kangetsuhen-
1988
NES


Digne suite du précèdent, ce jeu en reprend tous les aspects, les bons comme les mauvais.
Le jeu débute à l'arrivée au sanctuaire des chevaliers de bronze.
Grande nouveauté pour cet opus, on peut choisir dès le début le chevalier de bronze avec lequel on jouera parmi Shun, Shiryu, Hyoga et Seiya.
Le choix fait, on commence par une phase de beat'them all contre de vulgaires soldats du sanctuaires facilement balayables.
Puis on arrive à la première maison où Mû nous répare gentiment nos armures (pour le jeux vidéo ça n'a pas beaucoup de sens mais bon).
Puis une nouvelle phase de beat'them all avec des soldats un peu plus coriaces et on se retrouve face à Aldébaran !
Le tête à tête est mieux réalisé puisqu'on voit notre personnage de dos et notre adversaire devant nous (un peu éloigné à mon goût) en même temps.
Autant dire que notre adversaire est à peine reconnaissable.
Le combat commence à peine que l'on comprend qu'on va se faire ramasser à la petite cuillère en moins de deux.
Le jeu est extraordinairement difficile et les premières parties seront sans doute déroutantes vu que l'on perdra à chaque fois face à Aldébaran, soit à notre premier vrai combat.

Note :



-Saint Seiya Saikyou no Senshitachi / Paradise-
1992
Game Boy


Cet unique jeu Gameboy est un RPG.
Récemment j'ai pu m'essayer à une version traduite du jeu et je doit dire que j'y ai pris du plaisir.
On démarre le jeu avec les quatre chevaliers de bronze Shun, Shiryu, Seiya et Hyoga. On doit retrouver les chevaliers noirs ayant dérobés les parties de l'armure d'or.
On les retrouve, on combat ensuite Phénix. Juste après s'enchaîne les combats contre les chevaliers d'argent. Il y a un passage qui est particulièrement haletant puisqu'on enchaîne plusieurs chevaliers d'argent sans pouvoir souffler une seconde.
Bien évidemment ensuite on part au Sanctuaire et on combat les chevaliers d'or.
Après avoir battu le Grand Pope on se rend bien évidemment au sanctuaire sous-marin, combattre les marinas et Poséidon. Mais là ça se corse un peu puisque chaque marinas se trouve après un labyrinthe.
Les combats se déroulent comme dans un RPG, au tour par tour. Les graphismes ne sont pas mauvais du tout, on reconnait bien les quatre bronzes au premier coup d'oeil !
Ils sont représentés sous la forme de nains à grosse tête mais pour une fois je les trouve plutôt pas mal (c'est le style "Super Deformed" auquel fait allusion la mention "SD" du titre du jeu).
Autant dire que question dynamisme, c'est pas la peine d'y penser, comme pour la majorité des RPG de l'époque.

Note :



-Saint Seiya RPG-
Réalisé par un Fan


Ce jeu fait par un fan de la série est un RPG fort sympathique.
L'histoire se déroule pendant la période Asgard.
On débute avec Seiya uniquement mais au fur et à mesure de l'avancée dans le jeu on récupère Shiryu, Hyoga et Shun (peut-être aussi Ikki, mais je n'ai pas joué assez loin pour en être sûr).
Si les combats sont faciles au début, dès que l'on arrive face à Thor, le premier chevalier d'asgard que l'on rencontre, ça se corse ; en effet Thor n'est pas du style à se faire battre comme ça, aussi avant de rencontrer un chevalier (visible sur la carte contrairement aux ennemis aléatoires) prenez donc un ou deux niveaux de plus, ça ne vous fera pas de mal.
Lorsqu'on récupère Shiryu, les choses deviennent beaucoup plus faciles d'un coup, mais lorsqu'on récupère Hyoga puis Shun, les choses se compliquent puisque les deux chevaliers sont à des niveaux trop différents de leurs amis.
Sinon il est possible d'acheter leurs attaques fétiches pour qu'ils frappent beaucoup plus fort.
Il y a bien les paramètres d'armure également mais c'est plus pour faire joli qu'autre chose.
Le jeu est très agréable à jouer, une réussite même !

Note :



-Saint Seiya Ougon Densetsu Hen / La Légende d'Or : Perfect Edition -
2003
Wonderswan Color


Remake évident du premier jeu sorti sur Nes ce Perfect Edition reprend donc parfaitement le style de son ancêtre.
Alliant rpg à beat them all le jeu n'en est toujours pas des plus dynamiques.
En plus de dix ans, les graphismes sont bien évidemment revus à la hausse. Même si lors des combats style RPG on reconnait très bien nos chevaliers, c'est un peu plus délicat en phase d'exploration / beat them all.
On débute l'histoire lors du dernier jour d'entraînement de Seiya en Grèce. Tout est en automatique jusqu'au retour au Japon de Seiya. Donc on passe l'ultime entraînement avec Marine, le combat contre Cassios pour l'armure de Pégase et l'échauffourée d'avec Shina sans rien avoir à faire. Bizarre comme choix mais bon passons.
Les phases de combat ont été à peine revues et corrigées puisque bien que l'on voit les deux combattants en même temps cette fois, les combats restent peu dynamiques avec des animations assez pauvres. J'imagine que comme avant on choisit l'action que l'on va effectuer pendant le tour ... ben oui, je ne peux qu'imaginer puisque la seule version du jeu qui m'a été donnée de tester était intégralement en japonais. Pas évident de comprendre quoi faire ... et surtout ce que ce racontent les protagonistes car ce sont de véritables pipelettes durant les combats.
Les coups sont retranscrits par une succession de 3-4 sprites et on n'en parle plus.
Contrairement à l'opus sur Nes, l'action de se protéger ne nous retire ni vie, ni cosmos, ce qui est déjà une bonne chose. Notre premier vrai combat n'est pas contre Geki de l'Ours, qui encore une fois est oublié, mais contre Shiryu du Dragon. Tout comme à l'époque, de grandes libertés sont prises avec l'histoire puisqu'après Shiryu nous affrontons Hyoga puis Shun avant qu'Ikki ne vienne s'en mêler.
A noter que je ne savais pas comment endosser mon armure de bronze et que j'ai donc combattu et vaincu les 3 chevaliers sans aucune armure. Fortiche le Seiya de ce jeu !
La phase beat'them all n'est pas plus divertissante qu'auparavant et le comble est que Seiya se déplace à des vitesses différentes suivant l'écran où il évolue ; je n'ai pas compris pourquoi.
Seiya est toujours de profil, éliminant ses ennemis suicidaires qui reviennent sans arrêt.
A noter que lors du championnat intergalactique il nous est possible de quitter le colisée entre chaque combat pour retrouver Miho à l'orphelinat afin qu'elle nous redonne toute notre vie. Mais nous pouvons également retourner à la résidence Kido afin de rencontrer un personnage de la série qui augmentera significativement notre cosmos. La première fois on rencontre Miho, la seconde Saori et la troisième ... Tatsumi, bizarre qu'il nous monte le cosmos, lui.

Note :