SAINT SEIYA - LE SANCTUAIRE
Sortie en France : 8 Juillet 2005
Editeur : Atari
Développeur : Dimps
La cinématique d'introduction du jeu est une version 3D du générique original de la série, à savoir "Pegasus Fantasy". Malheureusement, pour des raisons de licence, la version européenne du jeu ne contient pas les musiques originales, qui sont issues de la série, mais celles-ci sont remplacées par des morceaux instrumentaux loin de valoir les musiques de Seiji Yokoyama, le compositeur de la plupart des musiques de Saint Seiya. Nous arrivons ensuite à un écran-titre montrant les cinq chevaliers de Bronze et le Grand Pope (qui changera une fois apres avoir fini le mode histoire, et une seconde fois apres avoir débloqué 100% des bonus), apres quoi on entend la voix d'Eric Legrand (la voix de Seiya dans la version française des 114 premiers épisodes et des 4 premiers films) prononcer le titre du jeu. A noter que l'on peut choisir les voix japonaises ou françaises, mais que les voix françaises sont selectionnées par défaut à chaque fois que l'on rallume la console. Nous accédons ensuite au menu principal du jeu.
Les 12 maisons d'or (mode histoire)
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Le grand combat (mode versus)
Un mode versus des plus classiques, dans lequel on peut choisir de se battre contre l'ordinateur, ou contre un deuxième joueur.
Poing du Pope
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Jour de repos (bonus)
Dans ce mode sont répertoriés les différents bonus du jeu, que l'on débloque en finissant des batailles du soldat, en battant des chevaliers de bronze avec des personnages particulier dans le Poing du pope, etc... Les bonus sont donc composés :
- des musiques du jeu... Aucun intérêt dans la version européenne, puique ces musiques ne valent pas grand chose.
- des 30 cinématiques du jeu, soit presque une heure et demie de video.
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- des photos des trading cards, datant de la même période que les vintages. Divisées en trois séries, certaines sont tres belles.
- des fiches des personnages, avec illustration. Il est fait mention de tous les personnages du manga apparaissant jusqu'au volume 13 (sauf Alexer et Natassia). Idée intéressante, mais petit bémol : le chevalier de Céphée ayant un design et un nom différents dans le manga et dans l'anime, nous avons une fiche de Daidalos de Céphée avec une image d'Albior.
Options
Dans ce mode, on peut choisir la langue, le niveau de difficulté du mode histoire, les voix, etc ...
Personnages
Voici la liste des 24 personnages du jeu :
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Seiya de Pégase (armure V1) Shiryu du Dragon (armure V1) Hyoga du Cygne (armure V1) Shun d'Andromède (armure V1) Ikki du Phénix (armure V1) Mû du Bélier Aldébaran du Taureau Armure des Gémeaux Masque de Mort du Cancer Aiolia du Lion Shaka de la Vierge Milo du Scorpion |
Shura du Capricorne Camus du Verseau Aphrodite des Poissons Saga des Gémeaux Dohko de la Balance Seiya du Sagittaire Marine de l'Aigle Shaina du Serpentaire Misty du Lézard Sho de l'Air Daichi de la Terre Ushio de la Mer |
Il n'y a strictement aucune différence de gameplay entre Seiya de Pégase et Seiya du Sagittaire. De plus, beaucoup de personnages se jouent de façon tres similaire, comme Seiya et Marine, ou Hyoga et Camus. Les développeurs ont dû vouloir faire assez peu de différences entre maîtres et disciples. Les chevaliers d'acier sonr probablement les plus faibles personnages du jeu, puisque leurs mouvements sont calqués sur certains autres personnages, mais en beaucoup moins complets (une seule attaque spéciale par exemple). Les dialogues peuvent être assez amusants, notamment en français. Nous avons Camus qui a tendance à jurer "Peste ! " (référence à "La peste" d'Albert Camus ?) ou Shura qui s'exclame "Caramba ! ". On regrettera aussi le fait que Seiya n'utilise pas l'arc du Sagittaire, et que les armes de la Balance sont présentes sur l'armure uniquement pour le decorum ...
Stages
Les stages présents sont, bien entendu les 12 maisons du zodiaque et la salle du Pope, mais aussi l'Hades, dans lequel Masque de Mort envoie Shiryu, et le Colisée des Galaxian Wars. Tous ces stages sont petits, et on se retrouve tres vite à se battre dans un coin. Dans les stages du Sanctuaire, les piliers s'effondrent quand on y donne un coup, ce qui crée de la poussière. Du coup on ne voit pas les personnages pendant quelques secondes.
Graphismes et animation
Les graphismes du jeu sont en 3D, mais pas en cell-shading, comme beaucoup l'auraient voulu. A ceux-là, je répondrai que le cell-shading ne rendra jamais un aspect aussi métallisé aux armures qu'ici. En revanche, l'animation est des plus déplorables, et c'est là le principal défaut de ce jeu : il est exceptionnel de voir un jeu de combat aussi mou ! Et ce défaut se répercute aussi bien sur les combats que sur les cinématiques. Enfin, nous avons quelques bugs, comme par exemple, la jambe de son adversaire qui traverse les cheveux de Saga lorsque celui-ci lui fait une projection.
Gameplay
Relativement peu de choix de mouvements. En effet, chaque personnage dispose de deux boutons d'attaques normales (faible et forte), un d'attaque spéciale, mais qui peut être associé au stick analogique afin de faire d'autres coups spéciaux. Un bouton a vu s'attribuer plusieurs fonctions : il permet d'accélerer, de glisser et de se rétablir en garde apres s'être fait envoyé dans les airs par son adversaire. Il est également possible de faire exploser son comos afin de repousser son adversaire et de projeter celui-ci grâce à des combinaisons de deux boutons. Deux gâchettes sont utilisées, l'une pour se mettre en garde, et l'autre pour charger son cosmos. ce dernier possède 3 niveaux. Plus le niveau est élevé, et plus on peut effectuer d'attaques spéciales puissantes. En revanche, on ne peut effectuer d'attaques ultimes qu'au niveau 3. On charge alors son attaque, et plus on charge, plus l'attaque est puissante. Celà fait beaucoup de chargements, et pour ne rien arranger, ceux-ci sont lents, mais ils peuvent devenir plus rapides si le combat dure un certain temps et que le personnage atteint le septième sens (représenté par une aura autour du chevalier). Il est possible de contrer une attaque ultime en appuyant sur le bouton "rond" au bon moment, apres quoi, chaque joueur a un temps limité pour malmener les sticks de sa manette. celui qui a fait le plus de tours de sticks lance son attaque ultime. Systeme tres peu interessant, et qui a vu nombre d'ampoules et de manettes cassées. Cette manoeuvre est également présente dans les phases de résurrection d'un personnage. En effet, lors d'un combat, on peut ressusciter trois fois, à moins d'être mis à terre par une attaque ultime, auquel cas le coup est définitivement fatal.
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Conclusion
Depuis le temps que l'on attendait un véritable jeu sur Saint Seiya, on ne va pas cracher dessus. Seulement, on a des fois l'impression que le jeu n'est qu'une version bêta : animation pas au point, attaques peu variées... Cependant, de tres bonnes idées sont présentes dans ce jeu, par exemple le mode Poing du Pope ou la bataille du soldat, pour ne citer qu'eux.
Note : 
SAINT SEIYA - HADESSortie en France : 29 Septembre 2006
Editeur : Atari
Développeur : Dimps
La cinématique d'introduction du jeu est un enchaînement de scènes, le plus souvent propres aux évènements marquants de cette période de la série (le combat Shion VS Dohko, le choc des deux Athena Exclamation...) avec plusieurs plans des chevaliers de Bronze où on a l'impression de jouer à un jeu basé sur les sentai (série du même genre que Bioman par exemple). A l'écran titre, la voix de Morita (la voix de Seiya dans le Meikai hen) dit le titre du jeu en Japonais. En effet, il n'y a pas dans cet opus de doublage français.
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Le schéma cinématique/combat/cinématique/sauvegarde du précédent opus est repris ici. En revanche, pas de didacticiel, ni de bataille de soldat... et pas de scénarios alternatifs ! Une fois que l'on a fini le scénario principal, qui se termine avec la possession de Shun par Hades, on débloque des combats contre les juges. Il est bien dommage d'avoir des gros trous dans l'histoire, comme Ikki VS Shun possédé, Seiya VS Valentine et Shiryu VS Queen, Gordon & Sylphide, pour ne citer que ces combats... Sans parler de la partie Elision qui porte bien son nom ! Ces ellipses sont sans doute dues au fait que la version animée de la série couvrait à l'époque le Junikyu et le Meikai Zensho, soit jusqu'à pendant le combat Ikki VS Eaque. On regrette aussi le fait d'affronter 5 ou 6 fois les mêmes ennemis : d'abord les chevaliers rénégats, puis Rhadamanthe... Ce mode devient vite exaspérant.
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Un mode versus des plus classiques, dans lequel on peut choisir de se battre contre l'ordinateur, ou contre un deuxième joueur.
La légende (mode arcade)
Le mode arcade classique : le joueur doit vaincre 12 adversaires à la suite. Le boss final est Seiya du Sagittaire, à moins que l'on réussisse à vaincre tous les adversaires sans perdre une seule fois, auquel cas Shiryu de la Balance et Hyoga du Cygne sont vos adversaires apres Seiya (c'est d'ailleurs là que vous débloquez ces deux personnages).
Combat éternel (mode survie)
Ce mode survie (mode dans lequel on affronte le plus d'adversaires possibles sans mourir, sachant que sa barre de vie ne remonte pas totalement apres chaque combat) est plûtot difficile comparé à celui d'autres jeux. En effet, le fait que les adversaires disposent de trois résurrections oblige à porter le coup fatal avec une attaque ultime, que l'ordi essaie souvent de parer, malgré la difficulté du challenge). Ces combats sont récompensés par le déblocage de 3 personnages : Marine, apres avoir vaincu 5 adversaires, Shaina apres en avoir vaincu 10, et Aioros à l'issue du vingtième combat.
Combat éclair (mode chrono)
Dans ce mode, on doit vaincre 12 adversaires en y mettant le moins de temps possible.
Repos des chevaliers (bonus)
Dans ce mode sont répertoriés les différents bonus du jeu qui sont donc composés :
- des musiques du jeu... Aucun intérêt dans la version européenne, puique ces musiques ne valent pas mieux que dans le premier opus (certaines sont les mêmes)
- des 8 principales cinématiques du jeu, soit presque une demi heure de video.
- des photos des figurines myth cloth. Contrairement aux photos des vintages du premier opus, on peut trouver des photos de myth cloth n'importe où sur internet... Pas vraiment d'intéret, donc.
- des modèles 3D des personnages. Qui celà interesse-t-il de regarder les chevaliers sous toutes les coutures ?
- des 5 écran-titres, se débloquant au fur et à mesure de l'avancée dans les modes.
Options
Dans ce mode, on peut choisir la langue, le niveau de difficulté du mode histoire, etc ...
Personnages
Voici la liste des 44 personnages du jeu :
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Seiya de Pégase (armure V1) Shiryu du Dragon (armure V1) Hyoga du Cygne (armure V1) Shun d'Andromède (armure V1) Ikki du Phénix (armure V1) Seiya de Pégase (armure V2 brisée) Shiryu du Dragon (armure V2 brisée) Hyoga du Cygne (armure V2 brisée) Shun d'Andromède (armure V2 brisée) Ikki du Phénix (armure V2 brisée) Seiya de Pégase (armure V3) Shiryu du Dragon (armure V3) Hyoga du Cygne (armure V3) Shun d'Andromède (armure V3) Ikki du Phénix (armure V3) Seiya du Sagittaire Shiryu du la Balance Hyoga du Verseau Mû du Bélier Aldébaran du Taureau Armure des Gémeaux Masque de Mort du Cancer |
Aiolia du Lion Shaka de la Vierge Dohko de la Balance Milo du Scorpion Aioros du Sagittaire Shura du Capricorne Camus du Verseau Aphrodite des Poissons Saga des Gémeaux Canon des Gémeaux Orphée de la Lyre Marine de l'Aigle Shaina du Serpentaire Shion du Bélier (surplis) Masque de Mort du Cancer (surplis) Aphrodite des Poissons (surplis) Shura du Capricorne (surplis) Camus du Verseau (surplis) Saga des Gémeaux (surplis) Rhadamanthe de la Wyvern Eaque du Garuda Minos du Griffon |
44 personnages, mais on peut diviser ce nombre par deux. En effet, on se trouve avec 3 ou 4 fois chaque Bronze ainsi que les Gémeaux, présentant certes une ou deux différences dans les attaques ultimes et spéciales, mais aucune autre... En revanche, Aioros se sert de son arc, mais ni Dohko ni Shiryu n'utilisent les armes de la Balance. Misty et les chevaliers d'Acier ont disparu ; ils n'étaient pas tres puissants, mais avaient le mérite d'exister. En revanche, Shion n'est pas un clone de Mü : certes, ils ont les mêmes attaques ultimes, mais ils ont des attaques fortement différentes. Lui, Aioros, Orphée et les 3 juges sont les seuls véritables nouveaux personnages de cet opus.
Stages
Les stages présents sont l'entrée de la maison du Bélier, les maisons du Bélier, des Gémeaux et de la Vierge, le jerdin de Twin Sal, la statue d'Athéna, le château d'Hades, la dimension d'Hades (l'enfer), le Giudecca et le mur des Lamentations. Soit à peine 9 stages. C'est peu, mais d'un autre côté, ils sont plus grands et plus diversifiés.
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Les graphismes sont sensiblement les mêmes que dans le premier opus. En revanche, l'animation a été grandement améliorée : on a vraiment une impression de vitesse quand les personages se déplacent.
Gameplay
On a ici un éventail de mouvements digne de ce nom, comparé au premier jeu. Chaque personnage dispose maintenant de trois boutons d'attaques normales (faible, moyenne et forte, auxquelles on peut combiner le joystick afin de faire des coups différents, desormais), un d'attaque spéciale, qui peut toujours être associé au stick analogique afin de faire d'autres coups spéciaux. Il est possible d'accélérer en bougeant 2 fois dans la même direction le stick, et non plus en appuyant sur un bouton. Les combinaisons, résurrections et charge de cosmos sont toujours les mêmes, mais il y a du changement dans les attaques ultimes : en effet, on peut en lancer une faible dès le niveau 2 de cosmos, une moyenne dès le niveau 3, et la plus puissante au niveau Max, on n'a plus besoin de charger ces attaques. De plus, lorsqu'on a atteint le niveau Max, on peut se mettre en mode septieme sens, qui est l'équivalent d'un mode rage : le personnage dispose pendant une minute d'une reserve de cosmos infinie et peut ainsi enchaîner attaques spéciales et ultimes. La parade de ces dernières est différente. Tout d'abord, on n'appuie plus sur un bouton particulier, mais sur un bouton aléatoire parmi 4 pour tenter de parer l'attaque (autant dire quasiment aucune chance, vu que le bouton change avec chaque combat, mais l'ordinateur arrive tres facilement à passer cette étape, lui...), ensuite, le systeme de renvoi des attaques a également changé : l'attaquant appuie rapidement sur des boutons pour envoyer des petites étoiles à son adversaires, qui doit les contrer en appuyant sur une serie de touches apparaissant à l'écran. Celui qui réussit le mieux sa fonction attaque l'autre. A noter aussi l'apparition de l'attaque du chevalier, durant laquelle l'attaquant et le defenseur ont le choix parmi trois options chacun, et le resultat de l'attaque dépend entièrement de ces choix. Bonne initiative, mais faut-il pour celà que les personnages s'élancent dans les airs ?
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Conclusion
On constate que les développeurs ont préféré travailler la partie Hades que les parties Asgard ou Poséidon, sans doute pour des raisons commerciales. Pas tres malin de leur part, étant donné qu'au niveau du scénario, on arrive à la moitié du chapitre Hades. De plus, des personnages et des idées intéressantes du premier opus ont été retirés (aucun scénario alternatif, ni de bataille du soldat par exemple). Cependant, d'autres modes de jeu ont été ajoutés, et le gameplay est bien meilleur, ce qui compense. Et pour finir... heureusement que l'on achète pas un jeu pour les bonus.
Note :