les Guerriers de l'Olympe - Prologue

Prologue : La destruction du mur des Lamentations


Flash-Back :
Seiya : Aioros pointe sa flèche ! Dohko : Seiya, Shun, ne restez pas là… Seiya : Comment ? Dohko : Les douze Chevaliers ici présents vont élever leur Cosmo-énergie au maximum et l’unir dans la flèche d’Aioros. C’est la première et dernière flèche que les Chevaliers d’or tireront ensemble dans cette ère… Elle devrait reproduire à une plus petite échelle les rayons du soleil et détruire le mur des Lamentations. Mais… nous, Chevaliers d’or, ne serons plus là pour le voir… Seiya : Vieux maître… Dohko : Oui, une énorme énergie va être concentrée en ce lieu… Alors éloignez vous vite.
[Seiya : A ce moment… j’ai eu l’impression que les Chevaliers d’or souriaient… comme des grands frères… oui, nous combattons côte à côte depuis la nuit des temps. Nous étions des frères… et le temps des adieux a fini par arriver… adieu, vaillants Chevaliers… adieu… Chevaliers d’or… ]
Tous les Chevaliers d’or : On y va !!! Pour l’amour et la justice sur Terre !! De toute notre âme et toute notre vie !! Que le Cosmos d’or s’enflamme !!
DANS CE MONDE DES TENEBRES… DES RAYONS DE SOLEIL !!
Aioros décocha sa flèche embrasée du cosmos des douze Chevaliers les plus puissants d’Athéna. Celle-ci provoqua la destruction partielle du mur des Lamentations, mais aussi la disparition de ces courageux jeunes hommes, mais non pas celle de leurs Armures d’or…


Quelques heures (quelques jours ?) plus tard…
« Réveille-toi, Aiolia…
- Hmm… Que s’est-il passé ? Où sommes nous ?
- Nous avons tous concentré nos Cosmos dans la flèche d’Aioros afin de détruire le mur des Lamentations, rappela Shaka, puis, plus rien. Je viens de me réveiller et je t’ai trouvé inconscient avec moi. Quant au lieu où nous sommes…
- Il ressemble à une geôle, l’interrompit Aiolia. Mais où sont les autres ?
- Sûrement dans une autre cellule identique à celle-ci, répondit Shaka. Mais ce qui m’intrigue le plus, c’est l’endroit où se trouve cette cellule et la raison pour laquelle on nous y a enfermés.
- Nous aurons sans doute la réponse bien assez tôt…

Soudain, une porte s’ouvrit et un homme entra. Il correspondait au type même du bourreau : carrure impressionnante, cagoule noire, torse nu et hache à la main.
- Cette fois-ci, on est bons pour l’échafaud, plaisanta à moitié Aiolia.
- De toute façon, on devrait déjà être morts…
- Non, vous n’êtes pas encore morts ; vous aurez d’abord le droit à un procès équitable, tonna l’homme à la cagoule.
- Un procès en quel honneur ? demanda calmement Shaka.
- C’est pas en faisant les innocents que vous y couperez, d’ailleurs, je n’y puis rien, c’est pas moi le juge.
- C’est qui alors, cria Aiolia ? perdant son sang-froid.
- Mais le Conseil des Douze, bien entendu, répondit le « bourreau » ironique. Qui d’autre jugerait quelqu’un en Olympe sinon Zeus et les Olympiens ?
- Olympe… Zeus… marmonna Aiolia.
- Eh oui, ces dieux tout-puissants vont vous juger tous les quinze.
- Nous ne sommes que douze Chevaliers d’or, corrigea Shaka.

L’homme éclata d’un rire énorme et sortit en s’écriant :
- Des mortels vont m’apprendre à compter des accusés, maintenant ! On ne me l’avait jamais faite celle-là !
- Pas très rassurant celui-là, murmura Aiolia. Je me demande bien qui sont les trois autres accusés.
- Il y aura sûrement Shion, notre grand Pope : transformer des Armures de bronze en Kamui ne doit pas être très bien vu en Olympe.
- Aiolia acquiesça : En particulier sans aucune autorisation ; et pour les deux autres ?
- Peut-être Canon, le frère jumeau de Saga, après tout il a manipulé un dieu, et pas le moindre : Poséidon, le frère de Zeus. En revanche, je n’ai aucune idée sur l’identité du dernier accusé.
- Et nous, conclut Aiolia, je suppose que nous sommes ici pour avoir contribué à la mort d’un dieu ; ce qui signifierait que Seiya et les autres ont réussi à vaincre Hadès.
- J’en étais arrivé à la même conclusion : c’est rassurant sur le sort de la Terre…
- Mais pas sur le nôtre, coupa Aiolia, en plus nous ne pouvons pas intensifier notre Cosmos ici, on dirait.
- Non, en effet, il ne nous reste plus qu’à attendre patiemment le moment de notre procès, renchérit Shaka.